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20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 03:17

zone-a-loups-dans-l-est.jpg

 

Le développement de la situation dans l’Est, à mi-févier 2013 est assez surprenant. Haut-Rhin, Territoire de Belfort, Haute-Saône, Vosges (2 zones vitales, dont une sera peut-être abandonnée), Haute-Marne, Meuse et Aube, sont les 7 départements concernés par le retour du canidé.

 

Partant du massif vosgien, lorrain et alsacien, entre Novembre 2010 et Février 2013, soit en 28 mois, Canis Lupus Italicus a progressé de 200 kms vers l’Ouest et de 125 kms vers le Nord, couvrant une surface d’environ 2 millions d’hectares ! Il est probable que la Franche-Comté et la Bourgogne connaissent un printemps ou un été emprunt de prédations inexpliquées…(mais pas inexplicables)

 

Il est bien évident, que les allégations mensongères, et autres langues de bois notoires locales qui affirmaient et affirment encore, honteusement que deux individus, peut-être trois, seulement, ont parcouru la Lorraine n’ont plus lieu d’être.

 

L’explication de la rapidité du processus de colonisation vers la plaine, ne peut s’expliquer que par le nombre important d’individus, présents au départ du phénomène.

Il est dors et déjà acquis, également, et cela deviendra vite une difficulté supplémentaire, faute d’anticipation dans la mise en protection des troupeaux, que l’anthropisation des milieux pousse le canidé, en particulier quand il est en meute, à changer de zone vitale, généralement dès l’automne et encore durant hiver ! Une étude scientifique poussée me semble indispensable, il est possible à l’avenir que certains sites soient déclarés «zones réservées grands prédateurs», afin d’éviter de disperser le canidé, encore plus loin.

 

Si les pouvoirs publics veulent bien prendre conscience du phénomène ! Avant qu’il ne soit trop tard ! Pour les éleveurs !

 

Les plans et images des zones concernées : comme à l’habitude, les polygones sont plus ou moins formés, sur les aires concernées, SI VOUS AVEZ DES INFORMATIONS  OU SI VOUS SOUHAITEZ TEMOIGNER CLIQUEZ SUR CONTACT EN BAS DE PAGES. REPONSE ET CONFIDENTIALITE ASSUREES

 

Zone 6, au nord-ouest de Chaumont

foyer-loup-6.jpg


Zone 5, au sud de Bar-Le-Duc

foyer-loup-5.jpg


Zone 4, à l'ouest de Neufchâteau, celle qui va peut-être disparaître...

foyer-loup-4.jpg


Zone 3, au nord de Lure

FOYER-LOUP-3.jpg


Zone 2, à l'ouest de Mulhouse

foyer-loup-2.jpg


Zone 1, le massif des Vosges

foyer loup 1

 

 

Affaire à suivre!

 

jlv

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 16:52

loup-a-paris.jpg

 

18 mois pour parcourir 170 kms à vol d’oiseau ! Pour le grand prédateur ! Est-ce possible ?

Au regard du développement actuel dans l’Est de la France, et en Belgique, malgré le déni et la désinformation des derniers mois (et dernières années), il est possible, voire probable que le canidé aborde la région parisienne très rapidement.

La politique actuelle qui vise, par l’intermédiaire du GNL, à accentuer la pression de chasse sur le canidé et la forte anthropisation des milieux, vont engendrer vraisemblablement, la dispersion du loup à partir des effectifs présents dans le Grand Est.

A quand les nouvelles prédations en Champagne Ardennes, puis en Seine et Marne, voire plus au sud encore ?

jlv

 Si vous êtes septique: consultez ce lien:

L’évolution des déplacements du loup dans les régions de l’Est de la France. - Nature Environnement Jean-Luc Valérie

 

Vous avez des infos, des images, un témoignage à faire valoir, contactez-moi!

 

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 17:31

 

 

Il est souvent dit que le loup est un prédateur dont les capacités de dispersion sont fortes. L’accouplement, réservé au couple dominant, serait la cause de la dispersion de certains individus. Alors que le taux de reproductions multiples au sein d’une même meute, pourraient être supérieur à 25% en moyenne. Alors que les probabilités pour un individu (mâle ou femelle) de partager ses gènes en meute sont plus fortes, qu’en quittant le groupe. Les études françaises, sur Canis lupus italicus n’existent pas à ce sujet.

Le canidé, dont les moeurs sociales l’amènent à vivre en groupe, le but premier d’un individu étant, de bon sens, d’intégrer la meute qui l’a vu naître, est-il sensible à la pression de chasse exercée par l’homme ?

Le loup n’aime pas être dérangé ! En comparant certaines données, est-il possible de mettre en évidence une ou des corrélations, entre la charge cynégétique exercée sur le canidé et le développement, de ses prédations, de ses effectifs en nombre, du nombre de meutes présentes et des surfaces ?

 

 

1) Analyse des prédations sur l’homme sous l’influence de la rage :

Exemple d’une forte pression de chasse, exercée sur le canidé, les effectifs du loup chutent de plus de 60% entre le début de la première période et la fin de la seconde.

ANALYSE DE LA PRESSION DE CHASSE EXERCEE SUR LE LOUP DEF-1

Variations en base 100 sur les périodes comprises entre 1796 et 1830 (France)

Courbe bleue : les victimes de morsures de loups enragés.

Courbe rose : le nombre de loups tirés sous prime. (pression de chasse)

(source « L’homme contre le loup », Moriceau, chez Fayard )

Courbe jaune : les effectifs du loup (estimations (1) ci-dessous)

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-2.jpg

Loups tirés sous prime : variation de 100 à 26, en baisse de 74%

Victimes de la rage par le loup : variation de 100 à 22, en baisse de 78%

Effectifs du loup : variation de 100 à 70, en baisse de 30%

Il est constaté :

En dehors de la première période qui correspond à un processus d’éradication de l’espèce (entre repère 1 et 2), donc à une chute globale de tous les indices.

Quand la pression de chasse exercée sur le loup est en baisse, le nombre de victimes de loups enragés est en chute, alors que les effectifs du loup sont à la hausse.

Quand la pression de chasse exercée sur le loup est en hausse, le nombre de victimes de loups enragés est en hausse, alors que les effectifs du loup sont en baisse.

Autre interprétation :

Quand la pression de chasse exercée sur le loup baisse, les effectifs de loups sont en augmentation, alors que les victimes de loups enragés sont en chute.

Quand les effectifs du loup sont en hausse, les victimes de loups enragés sont en baisse.

 ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-3.jpg

 

Autre présentation.

Violet : évolution du nombre de morsures de loups enragés.

Bleu : évolution du nombre de loups prélevés. (sous primes de l’Etat)

Blanc : évolution des effectifs de loups. ( taux évolution de 13.5% par an)

 

(1)

nbre

prélèvements

moyen par   an      effectif           évol:     13,5 pc/an

-4590        1801     20000

-386          1806       7630

-1740        1811     11845

-1140        1816     10920

-1714        1821     13110

-886          1826     10530

                 1830     14035

 

Sur la base suivante : un effectif de 20 000 individus, dont le taux d’évolution

est 13.5% par an, en moyenne, subissant des prélèvements dont le nombre est connu,

( et censé fiable puisqu’il correspond aux versements des primes) chute de 50%

entre le début de la période 1801 et la fin de la période 1826. Ce qui correspond

idéalement, et dans les faits, à la perte de 50% des territoires par le loup sur la dite

période. (convention : pertes de territoire au niveau national et pertes d’effectif ont la

même signification en taux)

 

 

2) ANALYSE DES PREDATIONS SUR LES DOMESTIQUES ENTRE 2004 ET 2012:

(France, en base 100)

 

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-4.jpg

 

En jaune : la pression de chasse sur le loup. (tirs, braconnages, accidents connus)

En bleu : l’effectif du loup. (sources oncfs, les années de régression ne sont pas

retenues pour cause de biais dans les dénombrements, par convention le nombre retenu

est celui du dénombrement précédant, la pression n’étant pas suffisante pour faire

baisser les effectifs)

En rose : le nombre de prédations du loup sur les domestiques. (source Oncfs)

 

 

21) ANALYSE DES COURBES :

 

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-5.jpg

 

Une faible augmentation des effectifs entraîne une stagnation ou une faible chute des prédations sur les domestiques en n+1.

(retenue)

Une forte augmentation des effectifs entraîne une faible augmentation des prédations sur les domestiques en n+1 et une forte augmentation des prédations en n+2.

(retenue)

Une faible pression de chasse entraîne une stagnation ou une faible augmentation des prélèvements en n+1. (retenue)

Une moyenne pression de chasse entraîne une stagnation des prédations en n+1.

 (retenue)

Une forte pression de chasse entraîne une faible chute des prédations en n+1.

(retenue)

Une faible pression de chasse entraîne une augmentation de l’effectif en n+1.

(retenue)

Une pression de chasse en chute entraîne une stagnation des effectifs de canidés, en n+1.

(retenue)

Une forte pression de chasse entraîne une faible augmentation des effectifs en n+1, suivie d’une forte augmentation en n+2.

(retenue)


22) Comparons les effectifs aux prédations :

 

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-6.jpg

 

En rose les prédations du loup, en bleu, les effectifs du canidé.

Une stagnation des effectifs entraîne une hausse ou une baisse des prédations sur les domestiques en n+1.

(hypothèse non retenue) Quelles sont les causes ? (voir les conclusions)

Une faible augmentation des effectifs entraîne une stagnation ou une faible chute des prédations sur les domestiques en n+1

(retenue)

Une forte augmentation des effectifs entraîne une faible augmentation des prédations sur les domestiques en n+1 et une forte augmentation des prédations en n+2

(retenue)

 


23) Comparons les prédations à la pression de chasse sur le canidé

 

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-7.jpg

 

En rose, la pression de chasse sur le canidé, en bleu les prédations (nombre de

tentatives de prélèvements du loup)


Une faible pression de chasse entraîne une stagnation ou une faible augmentation des prélèvements en n+1

(retenue)

Une moyenne pression de chasse entraîne une stagnation des prédations en n+1

(retenue)

Une forte pression de chasse entraîne une faible chute des prédations en n+1.

(retenue)


24) Comparons effectifs du loup et pression de chasse sur le canidé :

 

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-8.jpg

En rose, la pression de chasse sur le canidé, en bleu l’effectif du canidé


Une faible pression de chasse entraîne une augmentation de l’effectif en n+1.

(retenue)

Une pression de chasse en chute entraîne une stagnation des effectifs de canidés,en n+1.

(retenue)

Une forte pression de chasse entraîne une faible augmentation des effectifs en n+1, suivie d’une forte augmentation en n+2.

(retenue)


3) Comparons sur 3 périodes les données suivantes :

autorisations de tir

et pression de chasse exercée sur le loup,

évolution du nombre de zpp organisées en meute

et nombre de prélèvements sur les ovins.

( 2005/2009, 2009/2011, 2011/2012)

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-9.jpg

 

En jaune, le nombre global d’autorisations de tirs sur le loup

En bleu ciel, le nombre de victime du loup

En bleu foncé, le nombre de zpp organisée en meute

En rose, le nombre de tirs, braconnages et accidents connus

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-10.jpg

4) CONCLUSIONS :

En dehors du fait probable que des tirs non raisonnés et déstructurant peuvent provoquer certaines années, des reproductions multiples, au sein d’une même meute. Le phénomène de dispersion du loup au 18éme et 19éme siècle orchestré par le versement de primes afin d’éradiquer l’espèce a engendré un grand nombre de morsures de loups enragés sur l’humain. On observe, en étudiant les courbes, une baisse des morsures dues à la rage quand les effectifs du canidé sont en augmentation.

Les crêtes qui désignent le plus grand nombre de morsures correspondent aux périodes ou le loup est soumis plus largement à une forte pression de chasse. ( près de 23 000 individus tirés sur la 1ère période, correspondant à la plus forte période de morsure sur l’humain, par des loups enragés, 413 sur la même période) Les tirs dispersent le loup et le phénomène de la rage, ce qui entraîne un plus grand nombre de victimes humaines.

1)Peut-on déterminer une correspondance entre la pression de chasse exercée sur le canidé et le nombre de prélèvements sur les domestiques ?

Sauf à prouver que les dénombrements de l’Oncfs comportent des biais énormes, entre 2004 et 2012 il est troublant de constater qu’une évolution lente des effectifs du loup n’entraîne pas une évolution forte des prélèvements sur les domestiques.

Plus surprenant encore ( pour certains, certainement) les pressions de chasse exercées ( tirs, braconnages, accidents connus) n’ont que peu ou pas d’impacts, à la baisse, sur le nombre de prédations domestiques. Il s’avère qu’une pression de chasse en régression implique une baisse des victimes domestiques du grand prédateur.

De même, une pression de chasse, plus forte, comme depuis quelques années entraîne une faible diminution des prélèvements à court terme. (N+1) Tout au contraire, de ce qui se développe alors sur le moyen terme !

Les tirs dispersent le loup qui accède à de plus nombreux potentiels de proies et participent donc à la l’augmentation du nombre de prélèvements sur les domestiques sur le moyen terme. (N+2 N+3)

Beaucoup plus inquiétant pour les éleveurs, les variations, à la hausse, de la pression de chasse exercée sur le loup se traduisent systématiquement par une augmentation des effectifs du loup en N+1, voire par une très forte variation, à la hausse en N+2.

Les tirs dispersent le loup qui accède à de plus nombreux potentiels de proies et de congénères de sexe opposés et participent donc à l’installation de meutes. L’analyse qui présente 3 périodes de références (2005/2009,2009/2011, 2011/2012), fait ressortir que plus la charge (pression de chasse et autorisations de tirs) exercée sur le loup est forte, plus le nombre de victimes domestiques est élevé, plus le nombre de zpp organisée en meute est élevée.

2) Prospectives sur les 4 années à venir dans une optique de radicalisations des tirs :

En prélevant 15 canidés par an, et en doublant le nombre d’autorisations de tirs (global) durant 4 années consécutives, ce qui correspond à une forte charge sur l’espèce:

Compte tenu d’un niveau de braconnage en stagnation, vraisemblablement, les résultats induits seraient probablement les suivants:

Un effectif en hausse de 100% soit environ 500 canidés en N+4.

Un doublement du nombre de Zpp organisées en meute. (48, en N+4)

Un doublement du nombre de domestiques prélevés par le loup. (6000 en N+4)

Un doublement du nombre de départements investis par le canidé (28 en N+4)

Qui veut assumer? (voir les courbes ci-dessous) 

JLV

En bleu ciel, l’effectif de loups, en rose les prédations sur domestiques, en bleu et jaune, la charge cynégétique sur l’espèce.

ANALYSE-DE-LA-PRESSION-DE-CHASSE-EXERCEE-SUR-LE-LOUP-DEF-12.jpg

 

JLV




 

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 15:44

      Les déplacements des canidés depuis 2010, le nombre d’éleveurs touchés en 2011, et en 2012, la dispersion engagée depuis décembre 2011 et encore depuis novembre 2012, les nombreuses photographies obtenues, les prédations et/ou présences avérées au même moment en des lieux différents, les surfaces investies sont en totale corrélation avec la présence d’un nombre important d’individus regroupés en meute, dispersés en couple et isolés. A comparer avec le développement du phénomène au début des années 1990 dans le Mercantour, il est possible d’envisager la présence de 4 à 5 meutes à moyen terme, pour un effectif global de 30 individus. Individus établis sur au moins 5 départements. A dix ans, la présence d’une quinzaine de meute est envisageable. Sauf campagne d’éradication possible, l’anticipation totalement inexistante de l’Etat, mettant en danger le domestique et le sauvage. Cette non-anticipation trouvera fatalement une limite qui engendrera des tirs légaux ou non, dans une totale perte de contrôle d'une situation engendrée par les pouvoirs publics.

 

vue-globale-deplacements-loups-est-france.jpg

 


2010 : La présence de 4 individus est connue (Onf et Service Véto).

Les suspicions de présence sont enregistrées par l’Oncfs en 2005 et 2007, elles attestent de la présence du canidé depuis quelques années (témoignages visuels). En particulier coté alsacien du massif vosgien.

Durant l’hiver 2010/2011 d’autres relevés de traces et d’empreintes (Oncfs) confirment la présence du canidé. Les éleveurs ne sont pas avertis de la présence, forte du loup. Comme en 1996, en Mercantour, le déni de l’Etat (présence du canidé) pousse les éleveurs à l’exaspération. Je rappelle que l’information fut diffusée dans un magazine à grand tirage, bien avant que l’Etat ne confirme les faits. Le nord se situe dans le coin gauche, en haut, sur la carte çi-dessus.

 

les cartes en détail:

SITUATION-DEBUT-OCTOBRE.jpg

la zone vitale vosgienne et l'aire de dispersion en Alsace (polygone rouge). Octobre 2011

 

IMAGE-SIX.jpg

les premières prédations sur les vosges lorraines (pointes jaunes), sur le territoire exploré en 1977 par la bête des vosges ( pointe blanches). Mai 2011. Les droites de couleur représentent les azimuts de déplacement

 

2011 Les effectifs s’installent sur le massif des deux cotés des crêtes vosgiennes.

 

Certains individus (2 au moins) explorent le nord de la Haute-Saône dès la fin de l’automne (tout comme en 2012, sur la même période). Les faits sont diffusés avec plusieurs mois de retard. La présence de canis lupus italicus est enregistrée au Val d’Ajol en janvier 2012, annonçant l’installation de 2 canidés dans l’ouest du département vosgien. (éventuellement, les mêmes) En Franche-Conté le loup (seul) est poussé vers le Nord puis s’exile en Jura.

 

loups-vosgiens-les-loups-tombent-du-ciel.jpg

Déplacements à fin mars 2012.


deplacement-loup-jura.jpg

Déplacements du Loup Doubs-Jura....Savoie?


zone-de-la-bresse.jpg

 

Zone-centrale-croisee-zone-vitale-loups-vosges.jpg

La zone vitale en vert fluo, doublement axée sur, La Bresse (polygones rouge et violet)

 

2012 Les effectifs s’installent des deux cotés du département vosgien.

 

Début Janvier 2012, le phénomène migratoire en provenance du massif vosgien s'accélère. ( vosges et haute saône)

Le loup Doubs-Jura migre vers la Savoie. C’est une hypothèse probable. Le loup est présent sur Grand, Midrevaux, Sionne, vraisemblablement en Meuse (Contrisson). Le nombre de prélèvements n’est pas en rapport avec la présence d’un seul individu. Au début de l’automne, 2 canis lupus migrent ( provisoirement ?) vers l’ouest, un ovin est prélevé, 2 témoignages (chasseurs) parlent de deux individus, un 3ème d’un loup isolé. Les 2 canidés ont été débusqués involontairement durant des battues, sur le chevreuil.

 

zone-vitale-loups-Neufchateau.jpg

Zone vitale Ouest Vosgien mai 2012

 

loups-aube-et-haute-marne.jpg

Développement au nord de Bar sur Aube novembre 2012

 

ele5-copie-1.jpg

Résumé de la situation vosgienne à décembre 2012

 

Prospective 2013:

 

Probables prédations en Haute Saône, Haute Marne, Aube, avec retour des individus en déplacement sur les secteurs d'origine, avant le début du printemps. Possible déplacement vers le Nord durant l'hiver 2012/2013 en direction du lac du Der, concernant la Champagne Ardenne.

Affaire à suivre.

 

jlv




 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 19:21

gigot.jpg

 

Après les déclarations tonitruantes des représentants du Groupe Non aux Loups (En ouverture des travaux Christophe Castaner a tenu à rappeler que le loup était aujourd'hui une menace pour l'élevage et le pastoralisme.),  pour mémoire consulter les liens suivants :

 

http://naturenvironnement.over-blog.com/article-loups-vosgiens-espece-en-peril-le-groupe-non-aux-loups-a-parle-111426444.html

 

 

 

http://www.buvettedesalpages.be/2012/10/christophe-castaner-a-la-tete-du-groupe-national-loup.html

 

 

http://www.dici.fm/actu/2012/11/14/loup-vers-un-changement-des-mentalites

 

La première délibération du groupe Non aux Loups est résumée, uniquement, sous la plume de Yves Derbez de l’association Eleveurs et Montagnes

 

sur le lien suivant :

 

http://www.pyrenees-pireneus.com/Associations/Eleveurs-et-montagne/2012-12-19-Reaction-Yves-Derbez-Groupe-National-Loups.html

 

je cite :

 

« le dialogue est établi et des avancées semblent avoir été réalisées y compris avec les associations environnementalistes. »

 

Dans le paragraphe,

-Stopper la prolifération des loups

« Les éleveurs ont à nouveau réclamé de stopper la prolifération des loups. « La nouvelle méthode de comptage mis au point par Olof Liberg, l'expert suédois, va modifier le nombre de loups à prélever et probablement augmenter les prélèvements, poursuit Yves Derbez. Les tirs de défense accordés aux éleveurs menacés par des loups sont maintenus »

 

C’est ici, que la menace d'éradication de l’espèce se fait sentir. A l’évidence les déclarations prêtées à O. Liberg ressemblent par trop aux déclarations habituelles des associations de chasseurs sur le comportement de prédations du loup sur le gibier !

 

Voir le lien suivant :

http://medialoup.chasseurdefrance.com/docs/Medialoup_Compte%20_rendu_de_l_atelier_Suede.pdf

Qui commence par une première absurdité :

Je cite :

« 1830 : La densité de grands ongulés est très faible: une centaine d’élans dans le Värmland et une centaine de  chevreuils  ainsi  qu’une centaine de cerfs dans la région de  Skåne. Il n’y avait plus de daims, de sangliers, de lièvres bruns, de lapins et de faisans. Par contre, les loups et les ours étaient présents en nombre important. »

Beaucoup de prédateurs et très peu de proies…..Le déni complet de la variabilité des écosystèmes……égale : disparition de tous les effectifs, de prédateurs et de proies…..Cherchez l’erreur !

Dans le paragraphe,

-Impact sur les espèces gibier

 

 

« La compétition vis-à-vis du gibier n’est pas à négliger dans certaines régions. »

 

Je rappelle à ce sujet que l’Oncfs affirme, à raison, que le loup n’a aucune influence sur le nombre global d’ongulés en France.

 

« Il n’existe pas non plus de corrélation entre la taille de la meute et la taille de son domaine vital s’étendant de 300 à 2 000km², en fonction de la latitude et de la densité de proies, ce qui fait que la pression de prédation est plus forte avec une meute à petit domaine vital. »

 

Il faut préciser que les conditions climatiques en Suède ne favorisent pas les petites zones vitales, contrairement à ce qui se passe en France ( milieu sub-arctique). Cette affirmation n’est donc absolument pas applicage au niveau national. Il semble, au contraire, que la corrélation « surface de la zone vitale » et « nombre d’individus » de la meute existe bien.

 

Parlant de l’Elan, O. Liberg affirmerait :

 

Sur de petits « territoires », les loups  peuvent prendre de 40 à 100 % de la production annuelle, cas de figure qui est assez rare

en Suède…

 

Comme si elle était fréquente ailleurs ! Il est évident que cette affirmation, présentée telle-quelle n’a aucune valeur, un pourcentage de 100% attribué à un effectif inconnu en nombre n’a pas valeur d’étude.

 

« La combinaison de deux prédateurs : le loup et le lynx créée une diminution importante de certaines populations de chevreuils. »

 

Je prétends que cela reste à prouver, en premier lieu sur la zone d’exclusion, qui constitue 20 à 35 % de la zone vitale ( en moyenne sur le territoire national, pour une zone vitale de 25 000 ha), les concurrents prédateurs sont éradiqués ou quittent les lieux.

En second lieu, les associations de chasse de la Drôme affirmaient, il y a quelques années, que le loup était responsable de 50% des pertes d’effectifs du mouflon. Hors après une étude statistique complète, il s’avère que, c’est bien la sur-chasse, qui entraîne une chute des effectifs dans tous les cas connus. Le phénomène est vraisemblablement le même en Suède.

 

A lire cette pseudo déclaration de la Fédération nationale de chasse, on peut se dire qu’une politique d’éradication du canidé est possible, comme en Suède ou le braconnage de l’espèce est de plus exacerbée.

 

Voir le lien suivant :

 

http://naturenvironnement.over-blog.com/article-loups-vosgiens-le-syndrome-suedois-se-met-en-place-87128247.html

 

 

Je cite encore :

Dans le paragraphe,

 

-Régulation & contrôle de la population

 

« Dans le cadre de ce programme combinant introduction de loups et régulation, 28 loups ont été prélevés en 2010 et

19 loups en 2011. Ces prélèvements n’ont pas eu d’impact toutefois sur la tendance de la population de loups et donc

n’ont pas permis d’atteindre l’objectif de stabilisation des effectifs de loups. »

 

Cette affirmation laisse présager, se référant à des déclarations de O. Liberg, que les prochains tirs de prélèvement pourraient être supérieurs à 30 individus, soit en l’état actuel des déclarations  de l’Oncfs ( 250 individus) environ 12% des effectifs. Combinés à un taux de braconnage proche de 24% des individus, un total de +12+24, cumulé, serait égal à plus de 33% des effectifs en moyenne annuelle ! Le loup serait donc en voie d’extinction à long terme.  Ajoutons la mortalité naturelle proche de 6% nous passons donc à un taux de prélèvement global proche de 50%. Le loup serait donc en voie complète d’extinction complète ou presque à 5 ans.

 

Pour conclure :

 

Une dernière désinformation notoire :

 

Je cite :

 

« Pour l’organisme de recherche Grimsö, la taille  d’une population viable  de loups pour la Suède,  c’est-à-dire qui

comporte un risque inférieur à 5 % d’extinction à 100 ans, est estimée à 100 -150 individus »

 

Alors que les problèmes de consanguinité de l’espèce en Suède sont connus, pour une population de 250 individus qui seraient soi-disant issue de 3 individus fondateurs. La chasse du canidé a cessé en 2012 ! Doit-on y croire ?

 

Affaire à suivre

 

jlv

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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 15:31

predation-veau3.jpgUn prélèvement effectué sur un veau, intervenu le 1er novembre 2012, dans un parc de la commune de Lafage sur Sombre, au lieu dit Le Buisson, non loin des gorges de la Dordogne, laisse planer le doute sur la présence du  grand prédateur en Corrèze. Je ne serai pas étonné que les tirs accordés en Lozère aient pour conséquence un déplacement du loup en direction de la Corrèze !

 

Concernant la Lozère, l’arrêté de tir de défense date du 5 septembre 2012 ! Depuis, aucune information, comme d’habitude, n’est diffusée par l’autorité concernée ! Aucune nouvelle prédation ne semble avoir eu lieu sur les troupeaux ovins désignés !

 

Après analyse des images en ma possession (veau Corrèze),voici mes observations:

 

Je pense à priori qu'il est possible que le veau ait eu à faire au loup! (voir image recadrée, marques de croc sur le cou que l’éleveur a remarquées, je pense)

 

Il serait intéressant de savoir combien de temps le cadavre a séjourné avant d'être découvert! ( taux de conso assez élevé)

 

Le museau  a été consommé, le renard est passé sur le veau, tout comme l’oreille gauche.

predation-veau8.jpg

La tête du fémur est éclatée coté droit, C’est assez étonnant ! 10 paires de cotes sont consommées, reste 9 cotes entamées côté gauche, les charognards n'y sont vraisemblablement pas pour rien! L’humérus est éclaté coté gauche! Le coxal a été consommé des deux cotés, les scapulum ont disparu....étonnant non ?

 

predation veau croc1

Plus important, 2 marques de crocs, larges, au niveau des cervicales, prouvent que le veau a été saisi à la gorge, je ne serai pas étonné que les vertèbres aient été broyées ( 4éme et 5éme ?)

predation-veau5.jpg

Quelques questions se posent ! Poids du veau ? S’agit-il d’un veau naissant ? Migration possible du canidé, si il a été tiré….frauduleusement, par exemple, (distance 125 kms, à vol d'oiseau) ou en accord avec la préfecture ? (voir les liens suivants) Blessure sur les génisses, au niveau du cou par exemple ? Oncfs, quelles sont leurs premières impressions?

L’origine du prédateur est peut être en rapport avec les prélèvement du loup au mas Saint Chély en août 2012, sur des brebis…


http://loup.fne.asso.fr/fr/lozere-des-tirs-de-defense-accordes.html?cmp_id=37&news_id=422

 

http://www.midilibre.fr/2012/08/04/si-cela-continue-nous-allons-prendre-les-choses-en-main,543741.php


 Arrêté de tir préfecture Lozère:

 http://www.ferus.fr/wp-content/uploads/2012/09/AP-2012249-0001-05.09.2012-tirs-de-d%C3%A9fense-2.pdf

 

loup-causse-migration-vers-correze.jpg


Il est possible que le canidé en cause soit venu du sud-ouest ( voir image google-earth), il est possible qu'il retourne sur ses pas...durant l'hiver! Le loup s'installe si le gibier est nombreux et vulnérable (chevreuil par exemple).

Une fois de plus, il faut mettre en doute, le tir de défense, qui n’est autre, qu’une nouvelle mesure de mise en protection inutile et inefficace. On pousse une nouvelle fois, le loup chez le voisin, du Doubs au Jura en 2011. De Lozère en Corrèze en 2012 ? Mais ou sont donc les chiens de protection des troupeaux, seuls, indispensables à la tranquillité des campagnes ? Affaire à suivre !

jlv

http://stagephotographiqueenlorraine.overblog.com/presentation-en-images

stagephotoenlorrainedefaccueil3

 


 

 

 

 

 

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 18:34

 

mammiféres005

 

 

Loups vosgiens : Statistiques des naissances !

 

Février              1%

Mars                 6%

Avril                 35%

Mai                   51%

Juin                   4%

Juillet                2%

 

Autres mois  1%

 

86% des naissances ont lieu d’Avril à Mai.

 

La survie des louveteaux, en milieu naturel, est souvent fortement compromise, le taux moyen serait proche de 50%, cependant :

 

Dans 21% des cas, il reste 1 individu survivant

Dans 15% des cas, il reste 2 individus

Dans 13% des cas, il en reste 3

 

Dans 13% des cas, il en reste 4

Dans 14% des cas, il en reste 5

Dans 10% des cas, il en reste 6

 

Dans 8% des cas, il en reste 7

Dans 6% des cas, il en reste ente 8 et 10

 

Très exceptionnellement plus !

 

Dans 49% des reproductions, il survit 1 à 3 individus.

 

Dans 37% des reproductions, il survit 4 à 6 individus.

 

Le nombre moyen d’individus dans une portée est de l’ordre de 5.

 

Le taux de survie serait vraisemblablement proche de 65%, en moyenne !

 

JLV

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