Je cite:
« Des photos prouvent qu'il était dans certains départements bien avant les premières attaques. ».
Je cite,
"Mais il faut faire en sorte que la population de loup ne se développe pas plus vite que ne suivront ces changements de pratiques, sans quoi il deviendra un réel problème qui risque de causer des "solutions" plus extrémistes auxquelles personne ne veut arriver."
Il faut comprendre que les défections du système, en matière de mise en protection des troupeaux, dont l'Etat est responsable, provoquent de fait les tirs sur le loup.
En conséquence de quoi, la politique de mise en protection des troupeaux, n'étant pas suivi d'actions probantes, en Lorraine et ailleurs, le retour du loup, en plaine ou sur le massif, ne pourra se faire que, du bout du fusil…
Alors que le meneur du GNL s’est institué tireur d’élite, dès les premiers messages, alors que les associations de défense de l’environnement concernées sont vraisemblablement complices des décisions de prélèvements du loup, voire pour certaines, directement demandeur, dans le plus pur style de la désinformation (24 maxi en 2013), alors qu’il faut se dire que l’Etat pousse le loup sur les domestiques, alors que les intervenants choisis en région Lorraine (Vosges), sont vraisemblablement emprunts de nombreux conflits d’intérêts, faut-il encore accorder sa confiance, à un système de gestion étatique, complètement à la déroute, concernant l’environnement et la compréhension du loup?
Les propos et révélations, récents, relevés sur un forum, concernant le loup et sa gestion au sein du GNL, sont totalement partisans et édifiants d’incompétences dans certaines affirmations !
Le lien est ici :
http://www.onpeutlefaire.com/forum/topic/13228-le-bove-naime-pas-le-loup/page-8 (et précédentes et suivantes)
Un intervenant se fait écho d’être un professionnel, de terrain et d’être impliqué dans la gestion du Plan loup 2013/2017. Tout en étant directement engagé dans la gestion du loup sur le massif vosgien.
je cite,
« là où aucun véhicule d'entretien ne peut accéder »
Concernant l’ouverture des paysages dans les Vosges. Non, les éleveurs défrichent à la main, pour la simple et bonne raison que les machines nécessaires et qui existent, ( coût mini 45 000 euro) ne permettent pas de rentabiliser la gestion de l’exploitation, pour « faire de l’herbe », c’est excessif, par contre les moyens, Génie ou Dtt, doivent exister…
je cite,
« Ils sont en effet composés de troupeaux morcelés comptant rarement plus de 40 animaux. » C’est complètement faux, les lots font en moyenne 150 bêtes, ils sont certes nombreux, mais le loup est également présent en plaine (Midrevaux), et en couple, vraisemblablement, et en plaine les troupeaux font plus de 350 têtes, parfois. En 2012, 140 ovins y ont péri sous la dent du loup. Sans aucune mesure de mise en protection, à ce jour. 2013 s’annonce donc du même acabit .
voir le lien suivant :
http://naturenvironnement.over-blog.com/article-loups-midrevaux-le-releve-de-pistes-confirme-la-presence-de-deux-canis-lupus-italicus-117268400.html
je cite,
« Contrairement à ce qu'on peut penser, hormis quelques "extrémistes", aucun éleveur n'est pour l'éradication du loup »
par contre tous les syndicats prônent le tir du loup, le fusil, c’est la solution :
exemple récent :
http://www.facebook.com/jeanluc.valerie/posts/465582503512021
je cite,
« La difficulté est de se fixer sur notre rôle de régulateur. N'en déplaisent à certains, l'homme a un rôle à jouer dans la régulation des espèces »
«Avec une population de 250 loups et un développement de 10% chaque année, le loup n'est plus une espèce menacée en France, mais il faut veiller à sa régulation. »
En matière de loups, il faut souligner que les niveaux de pression de chasse sont vraisemblablement en rapport avec le niveau des prédations sur les ovins. Le tir, globalement, est la plus mauvaise technique de mise en protection des troupeaux, quel qu’il soit ! Dans les 5 ans à venir, la situation, actuelle sur les zones montagneuses, paraîtra désuète, face à l’ampleur des dégâts du loup, en plaine, dont les politiques, devront tenir et assumer, toutes les responsabilités. Nous serons là pour leur rappeler !
je cite,
«Preuve que nous assurons la régulation et non la destruction, dans les Vosges la volonté n'est pas au prélèvement de loup. Effectivement, ne comptant qu'officiellement que 2 animaux (peut-être 3), le prélèvement d'un loup entraînerait un arrêt brutal à son développement. Le prélèvement des loups n'est autorisé que dans les zones où son maintien est assuré. »
Plus grave, ces affirmationslaissent à penser que l’Etat, aux différents sommets concernés, n’est pas au fait des réalités naturelles, il est dit que le loup se compte en, deux individus, en 2012 ! Dans les VOSGES.
Férus qui a participé aux débats, affirme que le loup est susceptible d’être tiré en zone de colonisation….Qui dit la vérité ? Qui désinforme ? Férus explique également que le taux de 10% , de croissance, de l'espèce, qui auraient pu être un frein aux tirs de prélevements ne sera pas retenu.
je cite,
«A ce jour où le volet économique de chaque région est également mis à mal, il ne faut pas oublier que plus de loups, ce sera plus de victimes, donc moins de troupeaux, moins d'éleveurs abandonnant, plus d'indémnisations (argent public = impots...), avec des impacts sur l'activité (prix de la viande, de la laine, du lait...), sur le tourisme... Attention, je ne dis pas qu'il faut faire passer le critère économique avant le critère écologique, loin de là, mais aujourd'hui c'est un point à ne pas négliger car je pense que de nombreuses personnes n'ont pas rééllement conscience de toutes les conséquences d'une augmentation non contrôlée de la population de loup. »
A l’évidence, la gestion de l‘espèce va devenir cynégétique, dans les années à venir, alors qu’elle est encore strictement protégée, il semble indispensable de contester rapidement toutes décisions de plan de prélèvements, donc de destruction. L’utilisation d’une arme de guerre, prochainement dans la Drôme, pour destruction de loup, étant une illustration de ce qui attend l’espèce au niveau national, dans quelques mois ou années. C’est inadmissible, ceux qui sont complices, au sein du GNL, devront rendre des comptes. Ce qui explique le peu d’entrain des préfectures concernées à mettre en place les moyens de mise en protections des troupeaux, pourtant indispensables pour se préserver du canidé. En Vosges, 100% des prédations du loup, le sont sur des troupeaux, non protégés.
Concernant la gestion du sanglier :
je cite,
« Nous arrivons donc effectivement à des excès qui posent divers problèmes comme l'augmentation des dégats agricoles, la "socialisation" des sangliers que l'on retrouve de plus en plus proche des espaces urbanisés avec les risques qui en découlent, l'augmentation du nombre d'accidents routiers, la multiplication des risques sanitaires... Ne pas oublier que les dégâts agricoles sont indemnisés par les fédé de chasse : le cercle vicieux est donc on ne peut plus clos : augmentation des bêtes = augmentation des dégâts, = augmentation des indemnisations = augmentation des prix pour le chasseur = augmentation des animaux ... Il faudra un jour effectivement y mettre un gros coup de pied dans la fourmilière. »
Cette déclaration atteste que les problèmes sont connus, mais soigneusement, remis à la semaine « des quatre jeudi », tant que les chasseurs tiennent leurs engagements, mais les situations vosgiennes, sont déjà largement décriées par les agriculteurs et les forestiers et surtout leurs syndicats, qui ne veulent, ni du cochon, ni du loup. Le fusil étant, le seul moyen efficace pour arriver à leurs fins. Ne pas partager les espaces naturels ! Ni avec les chasseurs, ni avec la faune sauvage. Syndicats vraisemblablement emprunts de nombreux conflits d’intérêts, puisque sur le dossier loup (et pas seulement), ils semblent en contradiction, avec la base. Mais que font-ils, donc, trop largement représentés, alors, au sein du Groupe Non aux Loups ? Qui a organisé cette équipe destinée à préparer la gestion cynégétique du loup ? Avec quelles complicités ? Dans quels buts, liés à quels conflits d’intérêts ?
je cite,
« Lors de nos échanges pour le plan loup, les associations écolo étaient d'accord pour la régulation, elle l'a même par endroit exigé, car le loup se nourrit à 70% de faune sauvage, donc trop de loups met également en danger d'autres espèces (je pense notamment au grand tétra dans les Vosges). »
Il n’est pas la peine d’en rajouter, la complicité des associations de défense du loup ou de l’environnement, dont certaines n’ont pas remis en question les conclusion du GNL, sont plus que parlantes. Il faut que les adhérents le sachent.
Voir le lien suivant pour connaître la liste des associations impliquées :
http://naturenvironnement.over-blog.com/article-groupe-non-aux-loups-24-loups-a-abattre-gnl-116440467.html
je cite encore,
« L'Italie n'est pas un pays qui passe pour être très réglo au niveau des autorisations : en Italie lorsqu'un éleveur voit un loup, il tire. Il peut l'abattre et s'en vanter, personne ne viendra lui chercher noise. Il y a donc 2 conséquences à cela : la première est qu'il est impossible de connaître le nombre de loups réellement prélevés, la deuxième est que le loup est éduqué, il sait que s'attaquer à un troupeau peut être dangereux. »
Encore plus édifiant, il est dit dans cet exemple que, en l’Italie, le loup aurait été éduqué, à coup de fusils illégaux, éduquer, « mot d’ordre » de la ministre Batho, prouvant encore, que les dirigeants ne sont pas informés, voire même qu’ils sont désinformés, par la base, donc les membres du GNL. Tout le monde sait ce que le mot « éduquer » à susciter comme commentaire, depuis, puisque c’est bien, une ineptie. Mais le mot d’ordre reste encore à l’ordre du jour. C’est même la base du prochain plan loup, doit-on alors parler de conspiration ?
je cite encore,
« Quelque soit l'espèce, en restant dans la chasse "légale", on parle de prélèvement car c'est une science, rien n'est pris au hasard dans la nature »
Cette phrase à elle seule, implique toute la partialité des débats et consultations engagées par le Groupe Non aux Loups. Une enquête s’impose !
je cite encore,
« A l'état "naturel", le loup ne consomme que du gibier faune sauvage. Comme je l'ai dit un peu plus haut, le loup se nourrit aujourd'hui d'environ 70% de gibier issu de la faune sauvage pour vivre, le reste est pris dans les troupeaux (brebis essentiellement mais aussi des cas recensés de veaux et de poulains). 2 problèmes se posent :
lors d'une attaque, tant que le loup voit que ca bouge autour de lui, il dégommera tout ce qui bouge, il n'est donc pas rare de voir des attaques faisant 3 ou 4 victimes (moyenne de 3 victimes par attaque au niveau national) auxquelles il faut ajouter les blessées, dont une partie doit bien souvent être euthanasiées). A partir de là on ne peut parler de prélèvement scientifique puisque, suivant ses instincts de défense naturelle, il tue plus que "nécessaire".................
..............le nombre d'attaques sur troupeaux est en constante hausse, ce qui veut dire que le loup voit les troupeaux comme des gardes manger. Chiffre de la DREAL au niveau national : 2010 1093 attaques, 2011 1416, 2012 1864. A partir de là on ne peut plus parler de prélèvement naturel. Et on retrouve en parallèle le fait que les cervidés sont moins consommés par le loup, donc en développement, avec les problèmes que ça crée cités avant. On retombe sur cette notion d'équilibre... »
Ici encore, le discours et le conflit d’intérêts évident, engagé par les acteurs et collaborateurs au dernier plan loup sont totalement inadmissibles. Les dés étaient pipés, dès le départ. Le loup consomme plus de moutons, plus de veau, plus d’équins. Parce que les moyens, pour assurer la mise en protection des troupeaux, ne sont pas généralisés, ni engagés dans un esprit d’organisation, de prévention, et d’anticipation, l’ensemble dans la plus forte opacité possible, localement. Il est clairement dit que l’Etat pousse le loup sur les domestiques, aux éleveurs, à s’adapter.
Le loup est donc considéré comme un destructeur sans retenue, alors que dans les faits, la situation que le prédateur retrouve sur les troupeaux d’ovins non gardés, est sans rapport avec une situation de de chasse, normale, et à situation anormale, prélèvements du loup anormaux. Les responsabilités sont humaines et non naturelles.
je cite encore,
« Lorsqu'un éleveur constate une prédation, ce sont les services de l'oncfs qui effectuent les constats, ils sont formés pour "analyser" les attaques. A partir de là ils ont 2 solutions :
soit ils disent que ce n'est pas un loup et ils n'établissent pas de constat (contact avec la gendarmerie pour enquête sur chien errant/divagant)
soit ils établissent un constat.
Les élements du constat sont ensuite analysés par d'autres agents formés. 3 possibilités de conclusion : loup non exclu, origine indeterminée, loup exclu. »
Dans cette dernière phrase, on devine sous quelle forme, la désinformation s’organise, mettre des intermédiaires, entre l’homme de terrain et celui qui rend, compte, permet de trier avidement les informations divulguées aux citoyens. Exemple :
Forcelles-Saint-Gorgon, en Meurthe et Moselle, en mars 2013, les techniciens, sur place, parlent de grand, canidé, de loup, même, de morsures caractéristiques du grand prédateur, le dossier est transmis à la direction régionale (Oncfs), qui ne rend pas compte, et charge la DTT de prendre position officiellement : « loup exclu ». Est-ce le reflet de la réalité ? Il faut en douter. Alors que les éleveurs du massif affirment que les techniciens ont fait l’objet de pressions évidentes en 2012.
Voir le lien ici :
http://www.buvettedesalpages.be/2013/03/loups-vosgiens-premices-des-carnages-a-venir.html
Affaire à suivre !
JLV