Après une dernière relecture et la mise en page prochaine d’une annexe importante, consacrée à l’histoire des loups vosgiens en Lorraine, déroulée durant l’année 2011, jusqu’aux derniers évènements de 2012.
SOMMAIRE DES HISTOIRES NATURELLES :
Introduction sans compromis
1- La Troupe des acrobates
2- L’Artisan noir aux reflets violacés
3- Balade canine
4- La Bande des murailles
5- Les Canetons du Terroin
6- La Chamaille des pinsons
7- Le Chasseur d’araignées
8- Chronique du fond du pré
9- Le Colosse aux pieds de bois
10- Au Cœur de la toile
11- Conte de tourbière
12- Débâcle
13- Duel en neige profonde
14- Fatale migration
15- La Guerre du marais
16- Histoire de l’eau
17- Histoire naturelle
18- Inflorescence
19- Invasions barbares
20- Les Joyaux de l’hiver
21- L’Hôte de l’étang
22- La Naissance des bisets
23- Opération « Campagnol », au fond du jardin.
24- Une Vie de libellule
25- Le Vol de la cigogne
26- Vol de nuit
27- Vols sauvages
28- Pêcheur en eaux troubles
29- Un Sentier en hiver
Annexes.
Les Instances des loups vosgiens.
Tout ce que vous devez savoir ! Un dossier complet en phase avec les réalités naturelles. Pour ceux qui souhaitent connaître le début de l’histoire, je vous invite à lire mon premier ouvrage qui traite de ce sujet :
Le retour du loup en lorraine aux Editions Gérard Louis :
Voir le lien :
http://pli.louis.free.fr/fichelivre.php?index=110
Ces quelques récits naturels que je vous invite à vivre n’ont qu’un seul but. Un but lié directement à ce monde du vivant en perpétuelle mutation. En pleine extinction aussi. Un monde souvent très proche de nous, en total péril, que nous côtoyons tous les jours sans même prendre le temps de l’observer un instant. Si ce n’est en constatant, tôt le matin, sur nos routes de campagne bitumées, que les cadavres d’animaux sauvages de toutes espèces jonchent chaque jour les voies qui nous mènent vers une destination sans lendemain. Sans avenir peut-être ! Un but dont l’essence est justement de ne pas en avoir ! De savoir sagement laisser faire la nature, sans autre intervention.
A l’heure ou les catastrophes écologiques, totalement surnaturelles pour le monde du vivant, sont toujours plus violentes, plus définitives, il est urgent de réagir. Réagir et cesser d’agir, comme si l’humanité avait toutes les capacités à gérer des écosystèmes pseudo-naturels ! De prendre pleinement conscience des réalités écologiques en faisant abstraction des effets de mode engendrés par une société mercantile. Une société aux idées courtes et changeantes! J’ai choisi de le faire à ma façon, en vous présentant ce que la nature sauvage nous offre encore, de beau, d’insolite ou de spectaculaire. Sans cesser de penser que cette beauté naturelle, ces moments rares ou le sauvage nous côtoie et se laisse quelque peu abordé, sans cesser de penser que ces univers du vivant ne cessent de rétrécir. Invariablement ! En nombre. En espace. En qualité...( à suivre)
- Les instances des loups vosgiens ( extrait de l'annexe)
"Les réalités naturelles sont aux hommes ce que l’Homme est à la nature, perdues et incomprises.
Il est arrivé, convaincu de ses droits naturels !
- La dernière attaque remonte à hier soir. Cet après-midi, de nombreux journalistes se sont rendus dans le village du Ventron. Ni Loup, ni lynx peut-on entendre du coté des autorités, "sans doute un groupe de chiens errants - (extrait de l’article du Républicain Lorrain paru en avril 2011).
Immédiatement, une logique de déni se met en place. A cette époque, la « Bête des Vosges » hante encore les esprits et les campagnes vosgiennes. Les indices, morsures au cou, peau retournée, os fracassés et consommation de viande laissent à penser, en avril 2011 que le canidé sauvage est certainement présent. Il est vrai cependant que le chien errant, lui aussi parfois établi en meute, occasionne souvent en d’autres lieux, des prélèvements cruels aux éleveurs de montagne et de plaine et aux bergers alpins. Mais c’est une toute autre histoire qui va se dérouler tout au long de l’été, sur les campagnes vosgiennes.
Les éleveurs du massif, doués de la connaissance des sites et d’une intuition certaine affirment alors, haut et fort, que le loup est de retour. Le déni se voit conforté par la sempiternelle affirmation que les analyses d’Adn, seules, permettent de confirmer formellement, la responsabilité du grand prédateur. A ce jour, 27 avril 2012, près d’un an, presque jour pour jour, après les premiers méfaits, aucune confirmation « Adn » n’a été rendue publique. Pourtant l’animal, sauvage, est bel et bien là. Les évènements confirment rapidement la présence certaine de plusieurs individus.
De l’anecdote relevée par l’administration, le déroulement des délits autochtones engendrés par Canis Lupus, nous fait rapidement passer au développement d’une histoire naturelle désignée comme sanglante. Voire par le mot « carnage ». Faute d’avoir su anticiper, la bête, qui dit-on, avec conviction, serait imprévisible. Là aussi les faits prouveront, plus tardivement, le contraire."...( à suivre)
jlv