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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 16:44

HISTOIRE NATURELLE LORRAIN 001

 

 

Après une dernière relecture et la mise en page prochaine d’une annexe importante, consacrée à l’histoire des loups vosgiens en Lorraine, déroulée durant l’année 2011, jusqu’aux derniers évènements de 2012.

 

 

SOMMAIRE DES HISTOIRES NATURELLES :

 

Introduction sans compromis

 

1- La Troupe des acrobates  

 

2- L’Artisan noir aux reflets violacés  

 

3- Balade canine  

 

4- La Bande des murailles   

 

5- Les Canetons du Terroin   

 

6- La Chamaille des pinsons

 

7- Le Chasseur d’araignées   

 

8- Chronique du fond du pré  

 

9- Le Colosse aux pieds de bois  

 

10- Au Cœur de la toile  

 

11- Conte de tourbière

 

12- Débâcle

 

13- Duel en neige profonde  

 

14- Fatale migration  

 

15- La Guerre du marais  

 

16- Histoire de l’eau 

 

17- Histoire naturelle

 

18- Inflorescence

 

19- Invasions barbares


20- Les Joyaux de l’hiver  

 

21- L’Hôte de l’étang 

 

22- La Naissance des bisets

 

23- Opération « Campagnol », au fond du jardin.

 

24- Une Vie de libellule  

 

25- Le Vol de la cigogne  

 

26- Vol de nuit  

 

27- Vols sauvages 

 

28- Pêcheur en eaux troubles  

 

29- Un Sentier en hiver  

 

 

Annexes.

Les Instances des loups vosgiens.

 

Tout ce que vous devez savoir ! Un dossier complet en phase avec les réalités naturelles. Pour ceux qui souhaitent connaître le début de l’histoire, je vous invite à lire mon premier ouvrage qui traite de ce sujet :

 

Le retour du loup en lorraine aux Editions Gérard Louis :

 

Voir le lien :

http://pli.louis.free.fr/fichelivre.php?index=110

 

loups couv

 

Introduction sans compromis ( extrait du livre: "Histoires Naturelles de Lorraine")

 

      Ces quelques récits naturels que je vous invite à vivre n’ont qu’un seul but. Un but lié directement à ce monde du vivant en perpétuelle mutation. En pleine extinction aussi. Un monde souvent très proche de nous, en total péril, que nous côtoyons tous les jours sans même prendre le temps de l’observer un instant. Si ce n’est en constatant, tôt le matin, sur nos routes de campagne bitumées, que les cadavres d’animaux sauvages de toutes espèces jonchent chaque jour les voies qui nous mènent vers une destination sans lendemain. Sans avenir peut-être ! Un but dont l’essence est justement de ne pas en avoir ! De savoir sagement laisser faire la nature, sans autre intervention.

A l’heure ou les catastrophes écologiques, totalement surnaturelles pour le monde du vivant, sont toujours plus violentes, plus définitives, il est urgent de réagir. Réagir et cesser d’agir, comme si l’humanité avait toutes les capacités à gérer des écosystèmes pseudo-naturels ! De prendre pleinement conscience des réalités écologiques en faisant abstraction des effets de mode engendrés par une société mercantile. Une société aux idées courtes et changeantes! J’ai choisi de le faire à ma façon, en vous présentant ce que la nature sauvage nous offre encore, de beau, d’insolite ou de spectaculaire. Sans cesser de penser que cette beauté naturelle, ces moments rares ou le sauvage nous côtoie et se laisse quelque peu abordé, sans cesser de penser que ces univers du vivant ne cessent de rétrécir. Invariablement ! En nombre. En espace. En qualité...( à suivre)

 

- Les instances des loups vosgiens  ( extrait de l'annexe)

 

 

"Les réalités naturelles sont aux hommes ce que l’Homme est à la nature, perdues et incomprises.

Il est arrivé, convaincu de ses droits naturels !

- La dernière attaque remonte à hier soir. Cet après-midi, de nombreux journalistes se sont rendus dans le village du Ventron. Ni Loup, ni lynx peut-on entendre du coté des autorités, "sans doute un groupe de chiens errants - (extrait de l’article du Républicain Lorrain paru en avril 2011).

Immédiatement, une logique de déni se met en place. A cette époque, la « Bête des Vosges » hante encore les esprits et les campagnes vosgiennes. Les indices, morsures au cou, peau retournée, os fracassés et consommation de viande laissent à penser, en avril 2011 que le canidé sauvage est certainement présent. Il est vrai cependant que le chien errant, lui aussi parfois établi en meute, occasionne souvent en d’autres lieux, des prélèvements cruels aux éleveurs de montagne et de plaine et aux bergers alpins. Mais c’est une toute autre histoire qui va se dérouler tout au long de l’été, sur les campagnes vosgiennes.

Les éleveurs du massif, doués de la connaissance des sites et d’une intuition certaine affirment alors, haut et fort, que le loup est de retour. Le déni se voit conforté par la sempiternelle affirmation que les analyses d’Adn, seules, permettent de confirmer formellement, la responsabilité du grand prédateur. A ce jour, 27 avril 2012, près d’un an, presque jour pour jour, après les premiers méfaits, aucune confirmation « Adn » n’a été rendue publique. Pourtant l’animal, sauvage, est bel et bien là. Les évènements confirment rapidement la présence certaine de plusieurs individus.

De l’anecdote relevée par l’administration, le déroulement des délits autochtones engendrés par Canis Lupus,  nous fait rapidement passer au développement d’une histoire naturelle désignée comme sanglante. Voire par le mot « carnage ». Faute d’avoir su anticiper, la bête, qui dit-on, avec conviction, serait imprévisible. Là aussi les faits prouveront, plus tardivement, le contraire."...( à suivre)

 

jlv

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 13:45

loupsvosgienslatraque6.jpgEn présentation la pré-maquette du livre ( qui n'est pas définitive, bien sûr, je ne suis pas infographiste...)

 

Je vous livre une partie, seulement, de la préface, en librairie pour Noël, je pense, si tout se passe bien....aux Editions Gérard Louis

 

 

Préface

 

Déraisonnements !

Elle apparaît soudainement, au détour d’un parc ou d’un chemin, pour accomplir ses forfaits de nuisible. Elle hache, elle broie, elle saigne, elle égorge, mets en pan tout ce qui vit ou respire, dans un silence que même la nature redoute. Émigrée des plissements carpatiques, elle enfante le mal absolu. La « Bête », celle de Hadigny-les-Verrières, celle de Rambervillers, et plus tard encore, celle de la Bresse, celle des Vosges, serait-elle à ce point devenue le héros fantastique d’un écosystème défroqué par la civilisation humaine ? Une chose du vivant, née d’ailleurs, d’une espèce inconnue, une mutante auréolée, par on ne sait qu’elle bondieuserie. Un fauve africain exilé. Une calamité naturelle recherchée, convoitée encore, comme si la nature avait décidé d’accabler l’humanité de ses crocs sanglants. Voire empoisonnés ! Ce loup, car il s’agit d’un loup ! Cet acteur involontaire d’une comédie humaine dramatique, cet être du « sauvage », mystérieux, légendaire, ce boucher comme on l’a nommé, aux crocs gigantesques et précis et à l’origine douteuse, ce ravageur maléfique qui a fait frémir les campagnes lorraines, ce chirurgien de l’apocalypse, était-il surnaturel ? Non, bien sûr ! Pourquoi et comment, un canidé, même sauvage, même super-prédateur d’un environnement bafoué, aurait-il pu éprouver le besoin de survivre à tout prix ? Survivre à une reconquête péremptoire, à une météorologie capricieuse, aux traques incessantes des chasseurs, aux plombs et aux balles aussi et à maintes reprises ! Une bête qui roule parfois sous l’impact du feu des armes, se redresse et repart au galop, ondulant sur le sol comme un esprit malfaisant. Un esprit malfaisant accompagné par la main de l’homme dit-on. Le diable en personne, il est sûr ! Un garou peut-être ! Pourquoi une bête seule, de 80 livres au plus, a-t-elle éprouvé le besoin de chasser, près d’une centaine de fois pendant une période de onze mois, en prélevant près de trois cents animaux domestiques et de nombreux ongulés sauvages ? Ces actes de prédations auraient pu contenter une meute disproportionnée de vingt carnassiers affamés ! Comment croire qu’un seul et unique animal farouche, même s’il est capable d’occuper les rêves de toute une population pendant des mois, soit en mesure de produire de tels excès ? L’homme est-il à ce point absent de son état primitif ? Aujourd’hui, en 2011, la même systématique se répète invariablement !

 

JLV

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:05

HISTOIRE-NATURELLE-LORRAIN-001.jpg

 

Mon prochain livre, une série d'histoires totalement natures, objet d'expériences en rapport direct avec le terrain, à l'affût, à l'approche, au hasard de rencontres surprenantes.....sortie au cour de l'hiver 2011...

 

jlv

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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 20:40

LOUP3Suite à l'article de presse paru dans l'Est-Républicain le dimanche 5 Décembre 2010 concernant la sortie de mon dernier livre" Le retour du Loup en Lorraine", j'ai la surprise de recevoir le message suivant:

 

Bonjour,

un commentaire vient d'être posté par Philippe sur l'article bienvenue, sur votre blog 

Extrait du commentaire:

Bonjour, suite à votre article dans l'est républicain, j'ai tenu à vous informer de l'observation d'un animal ressemblant fortement à un loup.
C'était le dimanche 21 novembre 2010,à 5 h00 du matin route des Rays à Frouard 54390.
Je me dirigeais en voiture vers le plateau des Rays, avec mon épouse qui exerce une profession paramédicale, afin de prodiguer des soins à un de ses patients, lorsque nous aperçûmes dans nos phares
un animal de type canin de forte taille, comme un berger allemand, mais avec une gueule fine et un faciès de loup et un pelage argenté, des pattes très fines. J'ai pu l'observer pendant au moins 15
à 20 secondes, car j'ai stoppé mon véhicule afin de l'observer le plus longtemps possible.
Il ne semblait pas effarouché, puis a repris son chemin vers les bois.
Ayant eu l'occasion de visiter plusieurs parcs zoologiques, avec des loups dont celui de Rhodes, j'ai pu faire un rapprochement de silhouette et de couleur de pelage.
Néanmoins, je ne peu pas être sur à 100 %, cependant, je m'interroge sur cet animal qui avait une apparence très proche de celle du loup ?


voir le commentaire dans la  zone administration ou sur votre blog

L'équipe de over-blog.com

 

 

Surprenant, non?

 

En tout état de cause j'invite l'auteur de ce message à me contacter sur ce blog

 

Merci

Jean-Luc Valérie

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 17:35

Voilà , il est enfin sorti de la rotative...je vous présente la page de couverture et vous livre le texte intégral de la préface:

 

le livre est disponible en librairie et sur le site des editions Gérard Louis:

 

 

 

http://pli.louis.free.fr  ( prochainement )  au prix de 22 euro ( port en sus )

 

Si vous souhaitez un exemplaire dédicacé, laisse moi un message...et un no de téléphone

 

A bientôt

 

Jean-Luc Valérie

 

 

loups_couv-.jpg

 

        Un soir d’hiver, un soir de neige, par une nuit noire de préférence, sans lune, vous l’avez entendu. Est-ce bien certain? En vous penchant par-dessus la bordure pour fermer les volets d’une chambre au premier étage de votre maison de campagne, vous percevez à nouveau son appel lointain. Un appel clandestin ou une plainte, sauvage, longue et puissante. Une invitation peut-être, à le rejoindre. Un appel qui vient du passé, une éternelle plainte en souffrance. Un effroyable passé. Un temps reculé où un super-prédateur cruel et sanguinaire dominait toute la chaîne alimentaire lorraine, le même q'aujourd’hui.  

Confortablement installé dans votre résidence secondaire, des Vosges lorraines vous avez oublié cette époque à jamais perdue, tout comme votre voisin d’ailleurs, tout comme vos amis et parents, tout comme moi.

Lui n’a pas oublié ! La terreur, que vous lui inspirez, les traques dont il a fait l’objet, le plomb brûlant des balles, l’acier des pièges qui ont brisé ses os et déchiré ses chaires farouches. Les filets de capture, les poisons et la lente agonie qui en découle. La louvière, cette trappe infernale et les pieux qui percent la peau puis l’âme de la bête elle-même.

A bien écouter, cet appel est plutôt un chant. Un chant qui n’a pas résonné dans les vallées lorraines et vosgiennes depuis près de soixante-dix ans. Un chant que ce super-prédateur a réussi à étouffer après une traque incessante de mille ans. Un chant qui glace le sang,vous donne le frisson au moment où il semble qu’un autre hurlement plus lointain lui réponde .Pourtant, vous avez passé l’âge. Mais ce frisson esti ncontrôlable, vous imaginez déjà sa présence furtive. L’existence d’une meute en pleine émulation, au moment où elle hurle en cœur aux quatre vents sa timide volonté d'exister.

Pourtant le super-prédateur, cruel et sanguinaire c’est vous, c’est moi, c’est nous ! Nous qui l’avons traqué, pourchassé, vendu aux chasseurs de prime et éradiqué définitivement des sols lorrains et de l'ensemble du territoire. Du moins le pensions-nous. Nous, moi, qui l’avons oublié. Moi qui ai hérité de son absence, comme pour tant d’autre espèces, comme en hériterons nos enfants.

Pourtant il est là, déjà là, bientôt là, à l'affût d'une ouverture possible de ce monde trop civilisé! Et c’est ce frisson, cette crainte stupide, incontrôlée et insidieuse qui est en vous, en moi, en nous, cette crainte conditionnée qui représente une menace. Une menace certaine et dangereuse, pour lui, le carnassier au sens noble du terme. Celle qui engendre le déchaînement des esprits et des médias ! Celle qui a enfanté la destruction du loup.

Les destructeurs sont toujours là, eux aussi, à l’affût du canidé, prêt à tout pour ne pas avoir à s’en accommoder. Ses détracteurs sont tout aussi nombreux qu’il y a mille ans, prêts à crier au loup. Pourtant il arrive, convaincu de ses droits, ses droits naturels qu’il va devoir opposer aux droits des hommes. Préparons-nous à l’accueillir comme le régulateur naturel qu’il est tout simplement. Un régulateur indispensable si nous savons préparer son retour. Il est temps d’agir, de lui proposer un territoire. Les proies naturelles et familières, l’élan, l’aurochs, le tarpan, étaient jadis ses trophées dans un univers beaucoup moins structuré, urbanisé, « humanisé », qu’en ce début de XXIe siècle Aujourd'hui les gibiers sont sur-abondants, parfois même déclarés nuisibles. Chevreuils, cerfs, sangliers, chamois, et d'autres espèces plus modestes n'attendent qu'un prédateur naturel pour équilibrer et entretenir les excès engendrés par les hommes, même de bonne volonté.

 

 

                                                                                                     Jean-Luc Valérie

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 19:51

 

 

 

 

 

 

 Voilà, comme promis je vous présente quelques pages de mon prochain livre, chez l'imprimeur en août......sortie début septembre avant le salon du livre de Nancy ou je serai présent, le dernier week end de septembre.....


Merci de votre visite, à bientôt

loups 210x275 intro preface histoire-1

 

Désolé de ne pas laisser plus d'articles en ce moment, je suis en déplacement, pas d'accès internet.....en rase campagne....

 

loups_210x275_intro_preface_histoire-6.jpg

 

 

 

loups 210x275 intro preface histoire-8

 

 

loups 210x275 modele annexes-2

 

 


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19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 18:56

nymphea.jpgNul ne connaît vraiment l'alchimie développée en mon sein à l'aube des temps. Deux hypothèses s'opposent encore, mon origine celeste ou une réaction chimique complexe liée à la teneur en gaz carbonique de mon atmosphère. Archéobactéries, bactéries primitives et eubactéries, plus modernes ont alors réussi la prouesse d'engendrer ma biosphère dans un environnement infernal et hostile.


eubacterie.jpg


La seconde a réellement affiné l'empire du vivant, elle a inventé la photosynthèse, le recyclage des déchets organiques en organisant le cycle de l'azote et du souffre, et de plus, ultime cadeau, elle est l'âme d'un complot, responsable de toute la production d'oxygène présente dans l'atmosphère actuelle. Les premiers organismes cellulaires apparaissent dans mes courants vers -3 milliard d'années. Dotés d'un noyau et d'un cytoplasme, leurs ADN vont engendrer ma vie aquatique. Malgré quatre extinctions de masse dont la plus connue a eu raison des dinausores, ma vie explose et s'y perpétue depuis le Cambrien.


lacgele.jpg

trilobite.jpg                                        Trilobite...fossile

Après la séparation des plantes et des animaux, la longue domination des vers, polypes et méduses, les arthropodes tels que les trilobites et mollusques assurent la relève dans mon monde aquatique déjà trés complexe.


gasteropode-aquatique.jpg


La première extinction de masse profite à mes lichens, symbiose d'une algue et d'un champignon, nés depuis près de 500 millions d'années.


lichenmousse.jpg


Au Silurien apparaissent mes premiers insectes, ceux qui hantent aujourd'hui, comme toujours  mes lacs, étangs, rivières et ruisseaux, en même temps que les plantes vasculaires tels que les fougères, les licopodes sporifères, les plantes à graine. Ces rampants et volants sont issus de mes eaux là encore et des crustacés en particulier.


fougeres.jpg

digitale.jpg

                                    La digitale


La libellule déploie son envergure de soixante dix centimètres dés le Permien, elle a connu le diplodocus, deux extinctions massives et prend sa forme actuelle dès la fin du Jurassique.


quatretache.jpg      Macula, quatre tâches

   

Les angiospermes,  plantes à fleurs, naissent au Crétacé bien après les oiseaux et crocodiles qui colonisent mes ondes depuis déjà 100 millions d'années. Quant aux batraciens, le Triadobatrachus est présent dans mes mares depuis le Trias inférieur.

 

grenouilleverte.jpg

 

 

Mes différents biotopes existent et évoluent depuis la nuit des temps, bien avant l'apparition de l'homme, pourtant ce dernier réduit chaque jour mes capacités à adapter la vie.

 

cielorage.jpg

                                   Ciel d'orage en été

 

Merci de votre visite, à bientôt.

 

 

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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 21:59

EMT002.jpgCelui-ci ne tient pas du mythe, qu'il soit mésopotamien ou biblique, il conditionne l'apparition lente de la vie sur mes terres, dans les profondeurs de l'océan primaire, plus exactement. Après avoir envahi l'atmosphère, je me condense violemment sous l'effet de la baisse des températures, ma première goutte frappe un sol brûlant et se vaporise à nouveau. Ce cycle infernal me fait tourner la tête, condensations, attractions, évaporations, je suis condamnée à l'éternité jusqu'à ce que je trouve enfin, un sol froid et un sens d'écoulement. Je me transforme alors en une solution aqueuse, la première, l'originelle, celle qui va donner toutes les formes de vies à ces surfaces presque mortes que sont encore mes sols, il y a sept cent millions d'années. Je suis liquide! Il y a seulement quatre milliards d'années, le clapotis de mes propres gouttes s'étirait encore dans un temps incompté, pour former le premier océan qui bouillonnait d'impatience d'accueillir la première forme primitive du vivant, dont je suis la source et le sang.

EMT001.jpg

EMT003.jpg
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 12:28
L'Eau de mes Terres expo




EXTRAIT PREMIERE PARTIE



MES ORIGINES PERDUES


Savez-vous d'où je viens? Je reste encore un mystère, je suis une énigme diront certains. Mes origines sont très diverses, voilées par les méandres du temps, dans l'infini de la création. Les hommes s'invectivent à mon propos, se querellent, théorisent mon passé, pourtant je suis partout, solide, liquide, gazeuse, souvent dans tous ces états à la fois. Chacun raconte mon histoire. Ma solution basique et neutre semble provenir de l'espace et en particulier d'un élément primitif, la chondrite carbonée. Ce caillou pierreux appelé météorite, directement échappé d'un astéroïde, est né en même temps que le système solaire, il y a plus de quatre milliards d'années. Contenant jusqu'à vingt pour cent de mes molécules, substance de vie indispensable à toute créature du vivant, je suis arrivée sur Terre à la fin de l'accrétion. Cette capture de matière, formant mon monde alors hostile, a cependant permis ma lente évolution vers l'état liquide. La météorite ne fut pas mon seul moyen de transport. Les comètes échappées, entre autre, de la ceinture de Kuipper, véritable parking d'astéroïdes dont le satellite Pluton fait partie, ont vraisemblablement participé à l'effort de construction du système de vie que je mis en place par la suite. Petit à petit, sur une période de temps dont l'échelle est le million d'années, la glace, dont je compose à quatre vingt pour cent, les astres lumineux qui se vaporisent parfois dans le ciel de mes nuits, contribue fortement à vaforiser ma présence sur et dans le sous-sol de la future planète bleue. Toutefois, sans vouloir renier mes origines extra-terrestres, je dois reconnaître que ma naissance résulte probablement du dégazage de la croûte terrestre. Cette véritable césarienne géologique a eu pour conséquence de libérer mes masses glacées et gazeuses enfouies dans les entrailles de notre globe. Me voilà sublimée, expulsée, chassée des profondeurs par un volcanisme incessant. Je pus, alors et enfin, me détendre pour me condenser, comme l'on décrit les Hommes, bien plus tard, en un véritable déluge qui dura plusieurs et longs millions d'années.

 ECLAIR


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