En Alsace, la fédération de chasse du Haut-rhin précise sa désinformation….et son ignorance des réalités naturelles !
Le lien :
http://www.dna.fr/edition-de-mulhouse-et-thann/2012/01/28/la-federation-precise-sa-position
Comble de l’ignorance l’article de Dna commence par cette affirmation spectaculaire :
« On raconte tout et n’importe quoi et nous avons souhaité apporter des précisions sur la position de la Fédération ».
et se poursuit ainsi:
« Mais en l’absence de preuve scientifique, la Fédération doute de l’origine de l’animal et de la capacité du milieu vosgien à l’accueillir.
« À l’heure actuelle on a deux trois clichés, on ne sait pas si c’est Canis lupus ou un croisement », relève Jean-Marie Boehly, directeur technique de la FDC 68, qui fait part de son scepticisme : « Six mois avant le premier signalement au Ventron, un naturaliste lorrain a annoncé le retour du loup ». » propos de Jean-Marie Boehly
Voilà encore le spectre de la main de l’homme qui aurait par ambition de forfaiture introduit Canis lupus sur le sol vosgien ! Il semble qu’annoncer le retour du loup, après une longue réflexion, soit gage de trahison ! Comment croire à de telles sornettes !
Le comble de l’ignorance étant atteint dans l’affirmation suivante :
« Bref, la Fédé n’exclut ni l’hypothèse d’un animal adulte acheté en Europe centrale relâché par un propriétaire irresponsable, ni celle d’un chien de type berger tchèque « dont le génotype contient 90 % de celui du loup », ni celle d’une réintroduction clandestine d’un animal sauvage. »
Un chien dont le génotype comporte 90% de celui du loup n’existe pas car par nature, le mélange de deux sous-espèces procure une partie égale des gènes des géniteurs ! Soit 50% du mâle et 50% de la femelle !
Belle image d’un professionnel des milieux forestiers !
je cite encore:
"« Quid de l’avenir s’il s’agit d’un loup sur un massif très peuplé et habité ? A-t-il sa place ? », interroge Gilles Kaszuk qui rappelle que selon la FDC 68, « l’introduction artificielle du lynx a été un échec avéré et qu’il s’est vérifié qu’il n’avait pas sa place dans les Vosges. »"
Je précise que les faits de braconnage tout comme les problèmes d'antropisation des milieux sont des facteurs agravants
et de conclure:
"Au-delà du cas vosgien en suspens, la FDC 68 estime qu’à terme le plus raisonnable serait en France « de s’orienter vers une régulation de l’espèce quand les populations atteignent un niveau élevé »."
Peut-être, pourriez-vous messieurs les chasseurs commencer par réguler la prolifération des ongulés de chaque coté des crêtes vosgiennes, avant de vouloir réguler une espèce protégée qui n'est pas implantée de manière pérenne sur le territoire national!
JLV