Pour faire suite à cet article, au 6 octobre 2011, les services concernés par la connaissance de l'existence d'une meute de quatre loups, présente sur le massif des Vosges depuis novembre 2010, coté lorrain, sont l’Office National des Forêts et Les Services Vétérinaires du Département! Est-il possible que la préfecture des Vosges n'en ait pas été informée?
L'Oncfs a vraisemblablement relevé des empreintes et traces, l'hiver dernier, comme l'atteste d'ailleurs, plus tard, le Quoi de Neuf no 25 de août 2011, page 2 et 42.
La dernière carte des prédations de la meute:
Concernant les Vosges, il est trop facile d’ignorer les faits tout en mettant en place une mesure de protection qui sur le terrain, n’en est pas une tout en décrétant des tirs d’effarouchement, donc la suite logique irresponsable est le tir de défense ! A ce titre les résultat d’analyses Adn récentes sur un lot de trois fèces, ne sont toujours pas connues !
Article original:
Un article paru le vendredi 2 septembre 2011, dans les colonnes des Affiches de la Haute Saône, révèle la présence d’une meute de quatre loups sur le massif vosgien, dont certains services de l’Etat avaient connaissance ! Je cite :
« Quand aux suivants, si la présence du loup officiellement dans le massif date d’avril 2011, officieusement ils savent que quatre loups parcourent la montagne vosgienne depuis novembre 2010. espérait-on qu’ils ne fassent que passer ? »
L’hypothèse de la meute organisée ne fait donc aucun doute ! La possibilité d’une reproduction est donc probable ! Des témoins ont affirmé avoir croisé une meute de 7 loups, du coté du Brabant, lors d’une randonnée ! Devons-nous y croire ?
Il est regrettable que les services concernés aient laissé les éleveurs vosgiens dans l’ignorance des faits, s’ils sont exacts. Le niveau de prédation exercée par une meute importante, sur des ovins non protégés, n’étant pas sans conséquence au point de vue économique.
Il est regrettable que l’inertie de l’administration et le déni du loup dans les Vosges, engendre un climat de tension inadmissible, climat orchestré, dont la conséquence est la mise en place de la politique du pire. Les pouvoirs publics sont-ils en mesure, dans ces conditions, de proposer le moindre tir, qu’il soit, d’effarouchement, de défense ou même de prélèvements ?
En anticipant, il aurait été possible de fournir des chiens de défense, aux éleveurs du massif. Avant les premiers prélèvements, alors que le niveau de prédation, à fin octobre 2011 sera proche de 150 têtes de bétail soit un coût global d’environ 45 000 Euro ! Au frais du contribuable comme l’affirment les éleveurs !
Nous sommes proches du scandale ! Quand sera-t-il possible de mettre en place les moyens nécessaires à la protection des troupeaux ?
l'article en image:
JLV