Le pâtre est un gestionnaire. Autrefois, berger itinérant ou sédentaire, dispensant les soins, il était souvent employé par plusieurs métayers ou éleveurs. Une solution qui pourrait être adaptée et expérimentée au département des Vosges. Bien sûr le filet à mouton doit permettre d’isoler le troupeau, ou simplement un lot de bêtes, sur une surface adaptée, Le bélier n’a pas toujours le même comportement de consommation d’herbe que la brebis allaitant.
Les pentes des Bauges sont ardues, pentues et glissantes. Enrouler les filets, les remonter et se déplacer avec 5 à 6 filets de 50 mètres, sur le dos, vers une autre déclivité bien adaptée, demande un effort physique important. Le soleil fait également son office sur l’estive, en pleine saison.
Le choix du pâturage et le transport se font après la visite ou l’ouverture du parc de nuit, tôt le matin, les bêtes préfèrent profiter de la rosée et faire leur ventre avant les fortes chaleurs de la matinée.
Il faut également pousser les brebis ou les béliers, quand ils sont présents, vers le nouvel îlot. C’est toujours un moment de stress, les passages sont parfois délicats, certaines bêtes effarouchées, courir, devant les meneuses, est parfois indispensable, quand il est possible de travailler à deux !
Le berger est aussi un ânier sur cette estive des Bauges ! Un ânon est né il y a quelques semaines sur le pâturage, une autre naissance est encore possible avant la transhumance qui mènera les moutons plus à l’ouest.
Demain, nous rendrons visite au voisin le plus proche (1h30 de marche), le chevrier qui a lui aussi rencontré le loup, en 2006 et qui en garde un souvenir particulier. Celui du déni et de l’incompréhension ! Nous y reviendrons.
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A suivre.
JLV