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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 14:08

 

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Ce n’est pas la première fois que j’observe la présence d’un nid de rouge-queue en milieu habitable. Ce petit passériforme d’un poids souvent inférieur à 20 grammes n’hésite pas à investir les lieux habités s’ils sont peu fréquentés. En particulier si une ouverture permet un accès permanent à l’habitation humaine. Il est vraisemblable, que le printemps froid de cette année 2013 a poussé les géniteurs à investir, en priorité un lieu chauffé. Présent en mars ou avril, après une parade nuptiale sautillante, le mâle forme couple avec une femelle d’un gris terne, aux rectrices orangées.

 

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Les deux adultes nourrissent les oisillons, à tour de rôle, malgré la présence proche du chat domestique. Larves et insectes sont au menu du jour. Le mâle refuse d’accéder par les fenêtres ouvertes donnant sur l’est, il arrive, systématiquement par le nord, en prévenant quelques secondes avant le posé. Du poste d’observation, il observe les lieux et s’accroche ensuite au nid pour alimenter les plus affamés.

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Au premier cri, les oisillons tendent le coup pour offrir un bec jaune vif, grand ouvert. Les parents passent toutes les deux minutes, en moyenne, afin d’assurer la survie des oisillons.

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Plus surprenant, la femelle récupère les fientes des oisillons après le nourrissage, ces fientes ressemblent à une pâte molle, de couleur blanche, le nid reste ainsi propre et surtout, permet de conserver le plus longtemps possible la présence de cinq oisillons. Les fientes sont déposées à l'extérieur dès l'envol.

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Le rouge-queue niche aussi en falaise, dans une cavité, voire dans un mûr de pierre bien exposé.  6 œufs sont parfois présents à compter du 15 mai, ici les oisillons sont nés vers la fin du mois de mai, la couvaison dure plus de 10 jours, jusqu’à 15 jours au maximum. Le grand danger reste le moment ou les oisillons quittent le nid pour apprendre à voler, ils se cachent alors au sol, mais sont très vulnérables. Une deuxième ponte peut avoir lieu peu après, le départ des premiers nés. Puis ce migrateur partiel quitte les régions de l’est, avant la fin septembre, pour le sud de la France.

 

jlv

 

 

 

 

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