Je souhaite dans cet article, relativiser les écrits du vendredi 25 Août 2011 de Sébastien Girardel qui soit a mal interprété mes propos, soit a mal compris mes affirmations :
Je cite : « Il prévoit qu’une centaine de ces prédateurs ( loups) « colonisent » le département dans les 10 ans. »
Bien entendu, cette affirmation concerne la région Lorraine, et non le département vosgien, si et seulement si, comme je l’ai affirmé également, le braconnage intense subi par le loup au niveau national, cessait complètement.
Je cite : « Faute de chiens de sang spécialement dressés pour récupérer les bêtes blessées, chaque année il y a près de 17 000 ongulés sauvages dans un mauvais état qui seraient des proies faciles pour les prédateurs comme le loup »
Je n’ai jamais parlé de l’état sanitaire des ongulés, par contre, je souhaitais dénoncer à nouveau, les TIRS NON RAMASSES PAR LES CHASSSEURS, chaque année, soit environ 20% des tirs, voire 35% sur le sanglier dans les cas extrêmes.
Je cite : « Dans les Vosges dans la décennie qui vient, si les braconniers se tiennent tranquilles on pourrait imaginer que la population dépasse la centaine d’individus »
NON ! Il faut lire, en rapport avec mes affirmations, que la population pourrait atteindre la centaine d’individus en Lorraine, à 10 ans. Si le braconnage cessait au niveau national, le flux migratoire étant vraisemblablement largement minoré, en nombre d’individus, par un braconnage intense, sur les régions à zones de présence permanente avérées !
Jean-Luc Valérie
Légende de la carte :
Goutte bleue : point d’eau, étangs, lacs
Polygone vert : zone vitale meute vosgienne
Polygone violet : zone vitale « bête des Vosges », en 1977
Polygone bleu : zone vitale, probable, en hiver
Trait blanc : déplacements 1977
Trait jaune : déplacements 2011
Trait rouge : axe d’orientation de la zone vitale, vers le Nord, situé sur la carte dans l’angle supérieur droit
Epingle blanche : lieux de 1977
Epingle rouge : les sommets
Epingle jaune : lieux de 2011