7 février 2012
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18:04
Il est arrivé du Nord, comme les barbares, autrefois !
Dans un souffle, figeant toute vie, il a séduit nos mûrs, glissant furtivement entre les pierres disjointes, pour tenter de s’installer comme chez soi !
Rejeter par le feu aux aguets, il s’est vengé sur l’eau, sa concubine, lui coupant tout espoir de s’enfuir !
Le froid et sa fidèle amante, la froidure, nous bercent de nuits polaires. Gèlent rivières, lacs et canaux, mains tremblantes et pieds transis, en plein air.
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Les armées hivernales reculent depuis quelques heures, contenues par un vent tiède surgi de l’ouest, sans prévenir. Après plusieurs percées dans nos lignes, les glaives formés par le gel et la froidure se brisent peu à peu. L’ennemi boréal fuit en groupes dispersés, chassés par le zéphire printanier ! Celui qui va permettre à la plaine de renaître, bientôt, pour peu que les renforts ensoleillés d’un soleil d’eau lui parviennent rapidement.
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