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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 13:33

loup européen002

Le loup serait-il encore aujourd’hui cet être maléfique et surnaturel, voire démoniaque, décrit au Moyen-âge et plus tard encore dans les gazettes obscures du 19ème siècle.

La gestion du retour du loup, en Lorraine, tout comme au niveau national, révèle depuis des années, l’inadaptation de l’extrême prudence des autorités, à divulguer les faits, d’une situation intimement connue par ailleurs.

 

 Loups-Neufchateau1.jpg

Retour aux réalités naturelles :

 

Après les Hautes-Vosges, les loups investissent la plaine lorraine depuis le mois de février 2012 ! Les déclarations de l’Oncfs dans la presse régionale sont les suivantes :

 

Je cite, en 2011…

« La dernière attaque remonte à hier soir. Cet après-midi, de nombreux journalistes se sont rendus dans le village du Ventron. Ni Loup, ni lynx peut-on entendre du coté des autorités, "sans doute un groupe de chiens errants » (extrait de l’article du Républicain Lorrain paru en avril 2011).

  Puis l’office nous parle,

 « d’un grand canidé dont les caractéristiques ne permettent pas d’exclure le loup. »

  Avant de nous révéler six mois plus tard, suite au relevé de multiples aiguillages, parfois écartés ( ce qui implique la présence d’au moins 3 loups par essence) :

  « Il y a au moins deux loups dans le massif… »

  Et ces premiers jours de mai 2012, la direction de l’Oncfs nous a servi le même discours, je cite :

  « Depuis, nous n’avons pas retrouvé d’autres traces, ni d’autres indices de la présence de plusieurs loups ».

www.vosgesmatin.du 7 mai 2012

 

Et de poursuivre :

 

« On ne sait donc pas si les deux prédateurs sont toujours dans les Vosges. Au moins l’un d’entre eux semble cependant être resté. Car une attaque a eu lieu jeudi à La Bresse. Les cadavres de deux agneaux ont en effet été retrouvés en partie mangés. « Le tableau clinique est typé loup », confirme Benoit Clerc. »

« Est-ce le même animal que celui qui a tué des brebis en février sur la commune d’Aureil-Maison, dans le secteur de Lamarche, ou y a-t-il un autre loup qui sévit sur la plaine ? « Aucune idée », reconnaît le chef du service départemental de l’ONC qui précise : » jecite :

« qu’il n’y a « aucune preuve scientifique fiable » dans un sens ou autre. »+1 de vous en mode public pour ce contenu Annuler

 

Dans les faits, la probabilité d’une présence multiple est totalement évidente.

Je cite encore :

« Ludovic Bonnot souligne : « Un loup peut couvrir 40 km en une nuit. Sa zone d’habitat peut s’étendre de 15 000 à 25,000 ha et bien plus quand une meute existe. »

voir le lien :

http://www.vosgesmatin.fr/actualite/2012/05/17/le-loup-repere-en-haute-saone 

 predationmoutonloupGrand1

 

Près de 50 prélèvements essentiellement sur des ovins, présentant des taux de consommation élevés ( Rueil-Maison, Grand) confirment la présence de deux Canis lupus, pour le moins, à l’ouest de Neufchateau. Il y a  deux canidés sur la zone, les prédations ayant eu lieu simultanément la nuit du 30 avril au 1er mai sur les communes de Midrevaux et Avranville, c'est un constat possible!

Témoignages, relevés d’empreintes, présence de poils, et surtout actes de prédations réitérés prouvent à l’intelligence que le prédateur a investit les basses terres lorraines. ( terre à loup, par ailleurs)

Le demi-aveux  du 10 mai 2012, de la direction de l’Oncfs sur France Bleu Lorraine, fait pourtant encore le déni du loup. L’animal, seul en 2012, consomme donc deux fois plus de brebis, que le « grand canidé dont les caractéristiques ne permettent pas d’exclure le loup. », seul en 2011, qui lui consommait également deux fois plus de brebis que le loup photographié dans le Doubs au printemps 2011. Le loup serait-il encore aujourd’hui un être maléfique ?

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Comme prévu, il s’est très vite reconnu en plaine, la région Lorraine est donc la première à être confrontée directement aux loups.

Au pluriel, bien entendu ! Ceux qui en doutaient se trompaient. Ceux qui affirment le contraire, aujourd’hui, mentent !

 

 

Remises en cause des vérités établies :

 

Le déni du loup, puis le déni de la meute, peut-il engendrer l’anéantissement ? Du loup et de l’éleveur lorrain, localement.

L’existence de preuves formelles est-elle nécessaire à la mise en place d’un plan adapté à des réalités naturelles qui n’ont rien en commun avec une dispersion habituelle ? (un animal isolé). J’entends dire que les canidés présents seraient remontés des Alpes, un par un, traversant la Haute-Saône, sans se faire remarquer, depuis près de deux ans ! Balivernes !

En Vosges, une intuition modeste, une réflexion posée et une analyse poussée, des circonstances, révèlent très rapidement la présence d’une meute sur le massif, dès le printemps 2011. Plus tôt, certainement ? Je vais y revenir.

 

A l’évidence, celle qui crève les yeux, et que pourtant personne ne souhaite voir ou entendre, une meute officiait en 2011, en Vosges.

 predateur001

Un déni général des réalités :

 

Les « écolos » ne souhaitent pas parler du loup ! Ou du moins pas « de trop ». Le sujet naturel, aurait le pouvoir, surnaturel, de priver les associations de défense de l’environnement, de leur capacité à communiquer sur d’autres sujets. (pollutions, milieux humides, disparition du lynx surprenante –braconnage- ?, Grand Tétra, nombreux projets démesurés ou inadaptés en cours). Le loup serait-il encore aujourd’hui un être maléfique ?

Pire encore, ils semblent faire preuve d’une certaine propension à l’intolérance et à une allergie, aux vérités naturelles. Celle d’affirmer que le loup est installé en meute, semble être, une ineptie insupportable ! La messe est dite.

Les modestes révélations de l’Oncfs, dont les compétences ne sont pas contestables, suffisent à entretenir les non-dits, depuis un an et dont les conséquences sont de trois ordres :

 

-1) Au 15 mai 2012, les prélèvements du loup ont doublé, en rapport avec les prédations de Ventron, développées en avril 2011 ! De plus, les événements ont lieu, dans 80% des cas, en plaine, le massif étant «  épargné »  très provisoirement. ( 6 agneaux prélevés et emportés par deux canidés, à ce jour)

 

-2) La Fdsea va demander l’éradication du loup.

Faute, en Lorraine, d’être en capacité, comme ailleurs et en toute irresponsabilité, d’anticiper et d’expérimenter les moindres solutions, en basse montagne. (et bientôt en plaine). « Le massif n’est pas adapté aux loups » ! La plaine, le serait-elle ?

 

-3) Etant entendu, que la préfecture vosgienne, se base, sur les déclarations de l’Oncfs, officielles s’entend, aucun empressement ne pousse l’administration à agir. (Les nouvelles demi-mesures annoncées, subitement, vont à ce titre, renforcer les tensions dans quelques semaines.)

 pb-voges-elevageovin-loup5-copie-1

C’est à dire, dégager les moyens matériels, humains et financiers permettant aux éleveurs ovins, bovins bientôt, de se préserver des loups. A ce titre, en montagne, la réduction du nombre d’îlots semble inévitable. Défricher le semble tout autan ! Dans les zones proches des exploitations, à l’évidence ! Retrouvons les anciens parcs repiqués à outrance, d’épicéas, dont les méfaits sont connus et dévastateurs. Dde, Onf, et Génie disposent des solutions techniques et moyens humains. Toute tempérance à réagir promptement aura de lourdes conséquences sur le canidé et les éleveurs. Personne, ni bête, ni homme ne sera satisfait ! Ni même épargné !

 

Il serait regrettable que l’autorité justifie de tirs, quels qu’ils soient, en faisant valoir, la mise en place d’aide bergers, non employés à la protection des troupeaux et d’une étude de vulnérabilité dont, tout le monde est bien conscient, que bien qu’étant obligatoire, cette dernière, n’avait aucune utilité ! Le risque est partout sur le massif. Le risque est partout aux frontières nord du département vosgien.

Les surfaces investies le confirment ! Non ?

 

-4) Les conséquences directes de cette conspiration générale, virtuelle, établie, voire inconsciente, peut-être même intellectuelle, nous mènent vers des tirs de défense sans fondement naturel. Il faut déjà se poser la question de l’existence de tentatives de braconnage en plaine, sur la commune de Grand !

Puis dès le début de l’été, vers une autorisation de tirs de prélèvement, dont le résultat sera contre-productif. Il est sûr !

J’ose espérer qu’ils seront contestés devant les tribunaux compétents. L’obscurantisme nous guette encore !

La gestion calamiteuse du retour du loup en Lorraine, implique une prise de conscience des responsabilités.

 

Même les éleveurs du massif ont semble-t-il, lever le pied, face à la double menace, celle du loup et celle de l’autorité. En octobre 2011, certains affirmaient encore que l’animal sauvage était seul. Cependant quelques semaines plus tard, le loup se conjugue au pluriel !

« au moins deux », donc ! Quatre individus, s’entend !

 

le-loup-en-foret-de-darney.jpg

 

Déplacements des canidés :

Alors que les prédations de 2012, en Bresse, se déroulent aux mêmes instants, aux abords de la Meuse, les tirs d’effarouchement et de défense, en ces lieux de plaine, vont-ils pousser les loups dans les départements voisins ? Voire vers la région Champagne-Ardenne. A l’instar de ce qui s’est passé en Doubs en 2011. A ce titre, il est probable que le Canis lupus, présent en Jura actuellement, soit le même individu !

 

Pour plus de détail je vous invite, à passer sur le lien suivant :

 

http://naturenvironnement.over-blog.com/article-loups-vosgiens-41-ovins-preleves-a-l-ouest-de-neufchateau-depuis-le-5-avril-2012-104833084.html

 

La rumeur :

 

Concernant l’arrivée du loup sur le massif, alors qu’à l’évidence, une meute de 4 loups évoluait sur les Hautes-Vosges, il est temps de se demander si la rumeur qui courre depuis septembre 2011, est exacte !

 

Je cite le dernier paragraphe de l’article diffusé dans les colonnes des Affiches de la Haute-Saône, en août 2011 :

( Loup, Prends garde, les éleveurs veulent ta peau !)

 

« Quand aux suivants, si la présence du loup officiellement dans le massif date d’avril 2011, officieusement ils savent que quatre loups parcourent la montagne vosgienne depuis novembre 2010. espérait-on qu’ils ne fassent que passer ? »

 

Les suivants étant désignés par ces mots «  les services sanitaires et vétérinaires », la rumeur parlant également des services de l’Onf !

Je vous invite à rechercher et à lire le prochain à paraître prochainement, il sera peut-être révélateur !

 

Faut-il aller plus loin, encore, pour connaître l’exactitude des faits déroulés en 2010/2012…. ? Alors que les éleveurs sont laissés sans aucune protection technique sur le massif. Afin d’obtenir de nouveaux aveux !

 

L’intuition, la réflexion, l’analyse des prédations (mode), l’observation des déplacements et les investigations nécessaires décrivent les faits suivants :

 

Dès le mois d’avril 2011 -ou bien plus-tôt- une meute organisée, ou non, investit le massif. Ces 4 loups, sont-ils subitement tombés du ciel ? Etaient-ils présents avant les premières prédations ovines ? Curieusement, les faits confirment et vont encore confirmer la rumeur !

 

Dès la mi-novembre 2011, au moment des évènements de Fresse-sur-Moselle ( 2 brebis, de mémoire) les loups quittent la zone vitale, pour la première fois. Deux individus, vraisemblablement migrent vers l’ouest du département. Un signalement de présence, fin janvier 2012, sur le Val d’Ajol confirme le déplacement et surtout, que le fait n’est pas anodin !

Les nombreuses prédations, enfin révélées, des derniers jours, sur la commune de Grand, entre autres, ne nécessitant pas de s’interroger plus longtemps sur l’origine sauvage et géographique des canidés. Ceux qui prétendent, encore, qu’un flux de dispersion ( de l’extérieur du massif) est possible, se moquent du monde !

 

Est-il possible que les faits décrits dans les colonnes des Affiches de la Haute-Saône soient probables ? A vous de choisir !

 lynx boréal309

Histoire naturelle :

 

La meute vosgienne s’est donc scindé en deux entités ! La nature comme toujours, investit rapidement, le néant réservé aux prédateurs. Belle histoire ! Pour quel motif naturel ? L’été 2012, nous informera très rapidement. Une reproduction précoce en Vosges (très possible), la naissance de 4 ou 5 louveteaux, alors que l’autorité a fait preuve d’un laxisme certain, aura des conséquences fulgurantes !

Je vous livre en primeur les gros titres de l’été :

 

« CARNAGES SUR LES VOSGES »

Nous en reparlerons sous peu !

 

Deux individus, dès la fin mars 2012, qui chassent en groupe ou isolés,  ont investi une zone de 13000 ha. Dont la surface va doubler, voire empiétée sur la Meuse et peut-être même sur le département de la Meurthe et Moselle, sauf tentatives d’éradication de l’espèce  en cours!

OeNCeFeSsement, concernant les loups, il n’y a  «aucune preuve, dans un sens ou autre ».

Alors que les effectifs de l’office sont complètement sous-dimensionné pour prendre la mesure d’un phénomène national, les convictions des professionnels de terrain ( technicien de l’oncfs), valent bien tous les résultats d’analyse d’Adn. A ce jour, aucun résultat, n’a été rendu publique, depuis le coup de Vulpes-vulpes, en mai 2011. Pourtant des prélèvements connus, sont en cours d’analyse depuis le mois de novembre 2011. Qu’ont-ils donc révélés ?

 

Je propose donc aux éleveurs et à la Fdsea de ne plus crier au loup, les faits parlent d’eux-mêmes. Je propose donc aux autorités d’investir durablement sur un avenir serein ! Nationales et régionales. Je propose en dernier lieu, à tous les intervenants des milieux dit « naturels » qu’ils ouvrent leurs yeux et leur esprit afin de faire du retour du loup, une opportunité écologique et économique.

 

Pour conclure, je vais citer mes propos :

 

« le loup, on s’en préserve totalement ou on l’éradique ».

 

Les demi-mesures desservent l’éleveur, le loup, et le budget de l’Etat.

Elles desservent, exaspèrent, exacerbent les tensions !

Le loup, l’éleveur, le berger ailleurs, courent à la misère, si cette politique globale de déni, se perpétue, invariablement.

 C’est par ailleurs un excellent remède à l’anticipation. Ni vu, ni reconnu, ni anticipé ! Ni protégé !

A quand un futur Secrétaire d’Etat aux loups ? Voire, ce qui serait plus adapté, un « monsieur loup » dans les régions françaises concernées.

Un chargé de dossier qui soit intellectuellement ouvert, et surtout, dénué de tous les conflits d’intérêts possibles. Et ils sont si nombreux ! Dont l’équipe serait en charge de gérer les premiers moments de crise, sur une commune déterminée afin de mettre en œuvre toutes les décisions et mesures qui s’imposent ! Informations, observations, mises en protection, expérimentations, donc prise en compte du phénomène loup !

L’expérience des uns, en terre à loups, permettant aux autres, régions propices à accueillir le canidé, d’anticiper avec le recul nécessaire. En période de crise, les compensations annuelles dues, à juste titre aux éleveurs, pourraient se transformer en investissement à long terme, acceptables pour tous et bien plus prometteur pour l’avenir ! Ainsi, nous ne reparlerons plus du loup !

 

Jean-Luc Valérie

 

 

 

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