Alors que les chasseurs du département vosgien sont dors et déjà assurés de ne pas voir, le sanglier, faire l’objet de tirs, de la part des agriculteurs, depuis la forte mobilisation de la fédération à Epinal, le 29 Mars 2013. Je rappelle les tenants du dossier :
Je cite,
« de la mise en application d’un arrêté préfectoral, signé le 28 février dernier, qui classe nuisible le sanglier dans tout le département et durant toute l’année 2013. Qui plus est, l’arrêté rétablit en partie le «droit d’affût» des agriculteurs. »
le lien sur vosges-matin :
http://www.vosgesmatin.fr/actualite/2013/03/30/un-milliers-de-chasseurs-dans-les-rues-d-epinal
Le dossier est donc enterré.
Le loup vosgien serait dors et déjà assuré de ne pas subir les tirs de la République. Faut-il y croire ? Alors que la saison d’estive 2013, révèle déjà, les carences fortes, au sujet de la mise en protection des troupeaux, dans le département.
Férus, Le Geml et Fne affirment dans un document daté du 25/04/2013 que,
Je cite :
« En effet, celui-ci a bien remarqué que les moyens de protection des troupeaux ovins mis en place en 2012 sur le massif (clôtures,chiens…) se sont avérés précieux puisque le nombre d’attaques et de prédations a diminué de manière importante (110 victimes sur le massif en 2011, avec la présence d’un seul loup / 34 victimes en 2012, avec présence de deux loups). C’est également le cas sur la plaine (secteur de Midrevaux) où l’éleveur le plus touché, proche de la retraite, ne souhaite pas mettre en place de mesure de protection. Il a été demandé aux services de l’Etat de tout mettre en oeuvre pour convaincre cet éleveur de se protéger »
« Monsieur le Préfet semble donc bien avoir compris que lorsque des mesures de protection des troupeaux sont mises en place, elles réduisent de façon efficace la prédation du loup. Il a d’ailleurs précisé, au regard de la baisse significative des prédations suite à la mise en place de mesures de protection, qu’il n’y avait pas lieu d’autoriser des tirs de défense, et que la mise en place de moyens de protection devait se poursuivre là où cela est nécessaire. »
Faut-il remettre en cause ces affirmations ? Sans compter, que leurs arguments malingres pourraient faire l’objet d’une reprise d’argumentation de l’Etat, en cas de contestation de tirs, quels qu’ils soient, au Tribunal Administratif.
Tout au contraire de ce qu’affirme également la mairie de la Bresse qui a fait distribuer une copie du document suivant lors du dernier conseil municipal : dont l’encadré est très révélateur, je cite :
« Il est désormais possible d’augmenter le nombre d’animaux pouvant être abattu »
Qui a été repris, de plus, dans le bulletin municipal d’avril 2013. Sous cette forme :
En premier lieu, sur l’ouest vosgien, je cite encore les propos absurdes du collectif de défense :
« C’est également le cas sur la plaine (secteur de Midrevaux) où l’éleveur le plus touché, proche de la retraite, ne souhaite pas mettre en place de mesure de protection »
Alors que dans les faits, aucune mesure de mise en protection sérieuse n’est mise en place, que l’éleveur incriminé n’est pas en mesure de protéger ses bêtes et que les prédations ne cesseront que quand, les ovins, sur Midrevaux, auront été prélevé, un à un par les deux ou trois loups présents sur le secteur.
Sur un autre secteur, une action de l'Aspa, engagée depuis quelques jours, cherche à tester un dispositiftype "fladry", sur fil électrifié. Le dispositif est connu pour être totalement aléatoire quant à son efficacité, mais il faut bien tenter quelque chose!
Voir les liens suivants :
Quant à la nature des prédations dans leurs volumes passés et présents, et à venir, déclare, je cite :
« 110 victimes sur le massif en 2011, avec la présence d’un seul loup / 34 victimes en 2012, avec présence de deux loups »
est une ineptie, pour de nombreuses raisons.
La première, la Fdsea et son représentant départemental ne cessent de prôner le tir définitif du loup sur le département, argumentant que deux ou trois loups mettent déjà en danger l’élevage ovin sur le département, soulignant de plus, récemment les propos suivant : « Qu’en sera-t-il quand il y en aura dix ? » Le représentant local, sur la Bresse, confirmant hier, au téléphone, que l’objectif est bien de tirer deux individus, canis lupus, en 2013 et deux autres en 2014.
La seconde, quant aux chiffres annoncés, en premier lieu, le nombre de prélèvements officiel, en 2011 qui est bien de 100 domestiques, en second lieu, attribué ces 100 domestiques à un seul loup est d’une inconscience et d’une stupidité totale, alors que les effectifs sur le massif à l’évidence, étaient de l’ordre de 4.
A ce titre, il est prouvé aujourd’hui, que le canidé présent sur Midrevaux et sa région, à qui l’administration a attribué 137 victimes en 2012 est bien venu du massif, puisqu’il a été photographié au col du Bonhomme en juillet 2011, (le masque facial en forme de ciseaux le prouve) et que les effectifs actuels, un couple connu depuis l'hiver 2011/2012, en meute sur le massif, prouvent encore que cette affirmation (un seul loup) est complètement fausse. Ils étaient donc au moins trois. Vont-ils encore, longtemps, persister dans l'erreur de jugement qui mènera le loup à des tirs de prélèvements définitifs?
De plus, il est prouvé aujourd’hui, les relevés de piste l’attestent et sont confirmés:
Voir le lien suivant,
que, au moins, deux individus sont présents sur Midrevaux. Les taux de consommations sur le site concerné, l’attestent également. Dont, un était présent sur le massif en 2011, ils étaient donc, au moins quatre à la sortie de l’hiver en 2011 en Hautes-Vosges.. Les faits étaient par ailleurs connus.
Les liens ici :
http://naturenvironnement.over-blog.com/article-loups-vosgiens-hypothese-de-la-meute-86566460.html
Ces deux loups, au moins, sont passés par Rueil-Maison en février 2012 ou les taux de consommation qui ont été relevés, sur les 5 brebis prélevées, correspondaient à 2 individus. Les faits n’ont pas été révélés.
La troisième, est qu’il faut donc lire, dans les faits, que 4 loups, sur le massif en 2011, ont prélevé 100 domestiques et que deux loups, sur le massif en 2012, ont prélevés 34 ovins, plus ceux prélevés en Haute-Saône qui ne sont pas comptabilisés ici. Les faits sont connus et confirmés, les prélèvements, en Haute-Saône, chaque hiver, depuis 2 ans, sont le fait de la meute vosgienne. Il n’y n’a donc ici, aucune baisse des prélèvements, puisque dans les faits, le bétail sur le massif vosgien, n’est pas protégé et pour cause.
Il faut donc souligner également que sur les six chiens mis en place sur le massif, deux, seulement ont été financés sur les deniers de l’Etat, un a été euthanasié pour manque d’efficacité, un autre pose de sérieux problèmes de comportements, sur le bétail, et deux autres encore, ont été mis en place sur des initiatives personnelles. Sans aucune aide de l’Etat, y compris sur la remise à niveau (de protection) des clôtures (ursus et cable , électrifié en rehausse) dans la commune concernée.
Il n’y aura donc en mai 2013, à l’ouverture des estives, que 4 chiens de protection des troupeaux sur le massif alors que le loup engage sa quatrième année de présence sur la montagne vosgienne…
Et de conclure que globalement, 4 loups, dans les Vosges en 2011 ont consommé 100 domestiques et que 4 ou 5 loups, au moins dans les Vosges en 2012, ont consommé 171 domestiques. Alors que les mises en protection des troupeaux sont totalement incomplètes et incompatibles avec la naissance de louveteaux, de chaque coté du département vosgien.Dire le contraire est totale absurdité.
Affaire à suivre,
jlv