L’expérimentation nécessaire pourrait débuter par la mise en place de contraintes à la prédation, simples et peu onéreuses, voire subventionnées habituellement, animales et mécaniques.
Le but n’étant pas d’empêcher le loup de sauter par-dessus les filets, mais bien de rendre l’accès aux moutons, plus compliqué et plus risqué, en imposant au prédateur, la présence d’un chien de protection en binôme avec un âne, de chevaux puissants, de lamas ( à essayer), la présence d’obstacles naturels ou artificiels, à l’intérieur du parc, étant un atout supplémentaire.
Pourquoi ne pas expérimenter la présence de chevaux de trait adultes dont la puissance freinera les prétentions des canidés. Auxois, Ardennais ou autre…
Le loup va devoir gérer la présence des obstacles, des chevaux dont les coups de pieds représenteront un danger certain, celle de l’âne qui fera office d’alarme, le chien de protection, permettant d’accroître le niveau de difficulté dans l’action de chasse du prédateur à l’entrée et à la sortie.
Les filets à lapin, d’une hauteur de 60 cm disposés autour du parc de nuit générant un frein important aux capacités de déplacement dans une zone sensible, encombrée par les équidés et le ou les chiens de protection.
Formation du parc de nuit en étoile.
Autre alternative au filet à lapin, disposer le parc de nuit électrifié en étoile, de manière à générer des obstacles et du recul. A expérimenter!
La technique pourrait paraître contradictoire pourtant en encombrant le parc et en limitant les capacités de déplacement, des chevaux et autres freins à la prédation (chien âne, lama), le canidé pourrait renoncer à la prédation, même en meute puisque la problématique d’organisation de la chasse serait inhabituelle et complexe. En période de crise, une présence humaine, volontaire, louvetier, permettrait encore de conforter la prévention des prédations.
Les contraintes :
L’ovin ne doit pas pouvoir quitter le parc de nuit, le risque étant de développer un phénomène de sur-prédation si le canidé s’introduit à l’intérieur à moins d’y placer un deuxième chien de protection qui représenterait un nouveau frein à la prédation. Installer chaque soir un réseau de filet électrifié. Déplacer chevaux, chien et bêtes en même temps que les ovins ou caprins. L’aide-berger pourrait dans ce cas être employé à la mise en place, exclusivement, des moyens de protection. Il est bien évident qu’un regroupement des lots de brebis ou autres domestiques simplifierait grandement l’action des éleveurs. Moins de chien, de chevaux, d’ânes, de matériel à transporter….etc !
J’attends vos commentaires.
Prévisions de déplacement à long terme. Première approche !
Fin mars : Présence possible de la meute sur Sérichamps, au nord de la zone vitale jusqu-à Xonrupt, Kichompré, Martinpré, Le Valtin,
Fin avril : La Bresse au centre de la zone vitale, entre Ronde Tête, Altenberg, Haut du Faing, Rondfaing, Moutier,
Mi mai : Rochesson, Gerbamont, Sapois, peut-être jusqu’à Cornimont, à l’ouest de la zone vitale
Fin mai : Sur le secteur de la Bresse
Juin/juillet 2012 : Si naissance de louveteaux il y a, le groupe restera probablement sur le secteur Bresse Cornimont Ventron Kruth, au sud est de la zone vitale
A partir du mois d’Août, présence possible au nord de la zone vitale,
A partir de septembre, a l’ouest de la zone entre Le Mettey, la Tête du midi et le Haut du Faing
Petit rappel :
« Il est plus aisé, et éminemment plus scientifique, de traquer le passé que d'esquisser l'avenir. »
jlv