Le monde du vivant est constitué par environ 2 031 821 espèces connues dont près de 282000 espèces de plantes sauvages. On découvre encore 15 000 espèces nouvelles chaque année, alors que le rythme des disparitions s’élèvera à 26480 membres du vivant… en 2010. Soit un déficit global annuel de 11480 espèces, pour lesquelles dans la majorité des cas il sera impossible de reconstituer des cheptels viables, sauf à un investir des budgets financiers hors du commun ! Sans aucune assurance de succès.
3867 espèces ont dors et déjà cessé d’exister depuis le 1er janvier. A ce rythme, sans tenir compte des phénomènes exponentiels…. Il faut environ 175 ans pour réduire le monde du vivant, à néant…et une centaine d’années pour rendre la situation totalement ingérable. Nous assistons donc, en direct, à une extinction de masse dont les conséquences sont certes incalculables, mais aussi fatales pour l’humanité ! La définition d’une extinction de masse est la suivante :
Crise biologique, majeure, déterminée par l’extinction d'une espèce ou encore d'un groupe. Ou encore, par une augmentation des extinctions, caractérisée, répondant à quelques critères. Un grand nombre de taxons ( ensemble d'organismes du vivant, issus d'un même ancêtre, aux caractères communs ) sont touchés. Le secteur géographique est vaste. La période doit apparaître comme instantanée.
Imaginons que dans 50 millions d’années une forme vivante supérieure sera capable de répertorier les espèces disparues durant les 175 ans à venir, à l’échelle des temps géologiques, l’extinction paraîtra effectivement instantanée !
175 années, c'est 8 générations et une neuvième incomplète! Dans cent ans, nos petits enfants, vivants, auront en moyenne 80 ans. Dans 150 ans, nos arrières petits enfants, vivants, auront en moyenne 120 ans! La responsabilité, c'est évident, nous incombe, de bien leur faire comprendre, qu'ils n'auront que trés peu de temps pour réagir à l'anéantissement du vivant!
Bien à Vous.JLV